Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Église Sainte-Anne
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy ; rue Guy-Ropartz
Guy-Ropartz (rue)
20e siècle
20e siècle
1956 ; 1960
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quartier des 3B (Beauregard, Boufflers, Buthégnémont) est en pleine mutation : de nouveaux logements apparaissent et prennent place sur les anciens terrains agricoles. En 1956, un concours national est lancé par l’évêché de Nancy-Toul pour la construction d’une nouvelle église pour le quartier. Le programme est entièrement rédigé par l’abbé André Lamy : pour lui, l’orientation, la composition et la lumière doivent participer au rayonnement du sanctuaire et du maître-autel. Par son caractère normatif, le programme de Sainte-Anne fait par ailleurs office d’exemple pour les rédacteurs de la revue bimensuelle L’Art Sacré, qui lui consacrent un article publié en mai-juin 1957. Parmi les projets présentés au concours, celui de Pierre Prunet, architecte en chef des monuments historiques, obtient le premier prix du jury.
L’église se développe sur deux niveaux : les salles de catéchisme au rez-de-chaussée ; l’espace liturgique, la sacristie, la chapelle de semaine et le baptistère au premier étage. Les façades sont réalisées à partir de panneaux en aluminium, dont la trame est interrompue à l’angle nord-est par une large verrière conçue par l’artiste lorrain Camille Hilaire. Pierre Prunet construit le plan de l’église à partir d’un carré, dont la diagonale marque l’axe de symétrie de la composition. Afin de concentrer l’attention vers le sanctuaire, les bancs sont disposés en éventail autour de l’autel. Celui-ci bénéficie d’un éclairage zénithal naturel grâce à la présence d’une coupole translucide et de trois lanterneaux.
2013
2020
Dossier individuel