Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineVVF Belambra Club "Les Rives de Thau"
VVF Belambra Club "Les Rives de Thau"






Référence de la notice
ACR0001164
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
6 mars 2025
Rédacteur de la notice
Marciano Florence ; François Michèle
Désignation de l'édifice
Titre courant
VVF Belambra Club "Les Rives de Thau"
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Dénomination de l'édifice
architecture de culture recherche sport ou loisir ; ensemble de culture recherche sport ou loisir ; village de vacances
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Hérault (34) ; Balaruc-les-Bains ; rue du Stade
Adresse de l'édifice
Stade ( rue du)
Références cadastrales
AC235
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1969 ; 1971
Auteur de l'édifice
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Dans le cadre de la Mission Racine créée en 1963, l’aménagement de stations touristiques nouvelles sur le littoral accompagne le développement des stations existantes. André Gomis est chargé de la presqu'île de Balaruc-les-Bains, située sur l'étang de Thau. Le village vacances famille ouvre en 1967. Gomis connaît parfaitement l'architecture méditerranéenne, qu’il propose comme modèle pour ce VVF, à la différence de celui qu’il conçoit à Guidel dans le Morbihan, sorte de synthèse graphique de l'architecture traditionnelle bretonne. Ici, la blancheur des murs, l’étagement et l'imbrication des différents volumes, le mélange de toits plats et de voûtains sont autant de rappels de l’architecture méditerranéenne, comme à l’unité de loisirs de M'diq (Maroc). Le VVF se situe à l'ouest du village, en surplomb des plages. Le terrain de 26,5 ha occupe une plate-bande étroite le long de l'étang. Le programme comprend un pavillon central regroupant les services (accueil, réception, salles à manger des parents et des enfants, cuisine et annexes, salles de détente), un amphithéâtre en plein air, un hôtel de 48 chambres et quatre pavillons familiaux. Gomis place le pavillon central en face de la plage ; jouant sur le dénivelé de la falaise, il l’installe sur deux niveaux : le niveau haut pour l'accueil, le niveau bas vers la plage avec les restaurants, bars, terrasses. L'hôtel se trouve à l'angle du pavillon central. Les pavillons de logements sont étalés le long du littoral, un à gauche du pavillon central, les trois autres de l'autre côté. Disposés en V, avec en leur centre une rotule occupée par un grand escalier à l'air libre pour l’accès aux étages, ils bénéficient chacun d'un accès direct vers l'étang. Desservi par une coursive côté jardin, chaque appartement est vitré côté étang, et doté d’une petite terrasse-loggia. Le pavillon central accueille la salle à manger ouverte sur la plage, et les espaces de détente du bar sous la double rangée de voûtains formant de petits salons intimes. L'hôtel est un bâtiment à toit plat, dont les chambres sont disposées comme des cubes posés de biais par rapport à l'axe de la structure, bénéficiant ainsi de vues vers l'étang. Pour éviter la monotonie de ce long bâtiment en partie sur pilotis et flanqué d'un escalier secondaire en forme de tourelle ouverte, l'architecte crée des ruptures de rythme : mur aveugle et interruption de la rambarde. Dans les pavillons familiaux, c'est le jeu de la lumière naturelle sur les rambardes côté loggias, hautes ou basses, pleines ou à barreaux, qui donne un caractère graphique aux façades. Toute l'architecture est blanche, mais des tâches de couleur lui répondent : parasols de la plage, grands stores rouge-orangé du restaurant, volet coulissant orange des balcons. Les photographies de l'époque de l'ouverture du village de vacances montrent la simplicité des aménagements intérieurs : bancs et cubes comme sièges, murs blancs. Près de la plage, un bassin comporte cinq sculptures-douche dues à Philolaos Tloupas évoquant des coquillages ou des nageoires de poisson. Les photographies de Vera Cardot, conservées au musée national d’art moderne/centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (Paris), montrent une autre sculpture de Philolaos près de l'escalier descendant à la terrasse. Philolaos avait déjà travaillé avec Gomis pour le château d'eau-sculpture de Valence (Drôme). Devant le théâtre de plein air se trouvaient des jeux et, sur la plage, des dispositifs en béton brut, de formes très simples : chaises longues, fauteuils, bancs décoratifs et fontaine. Le charme du lieu tient beaucoup à l'espacement des bâtiments dans un vaste terrain : les aménagements faits dans la période de la mission Racine bénéficient de grands espaces. La nature est ici dominante, le piéton privilégié et la voiture bannie. Si la clôture du site du côté du rivage et la disparition de la blancheur originelle (les voûtains sont recouverts de calendrite de couleur brique), la mise en couleur de certaines parties affadissent les effets graphiques voulus par l'architecte, la structure générale est respectée ainsi que la vocation de tourisme social.
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date de label
2019
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel

Référence de la notice
ACR0001164
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
6 mars 2025
Rédacteur de la notice
Marciano Florence ; François Michèle
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