Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoine"Chalets "Les Perchoirs""
"Chalets "Les Perchoirs""


Référence de la notice
ACR0001418
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Roy Eve
Désignation de l'édifice
Titre courant
"Chalets "Les Perchoirs""
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Dénomination de l'édifice
architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; maison
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Orcières
Précision sur la localisation
Anciennement commune de : Orcières Merlette
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1964
Auteur de l'édifice
Description historique
Le contexte de développement des sports d’hiver, au début des années 1960, va s’accompagner d’expériences architecturales variées. Dans les Alpes, pour les stations de Pra-Loup et d’Orcières-Merlettedont il est architecte-urbaniste, Georges Dufayard va proposer, aux côtés des opérations de logements collectifs, des logements individuels de type « chalet ». Contrairement aux collectifssitués en « front de neige », les chalets sont construits en périphérie des stations. A Merlette, afin de respecter le site d’implantation, Georges Dufayard et son associé Guy Vacheret, vont imaginer des petits chalets unifamiliaux dits « chalets perchoirs », tous identiques, regroupés en lotissement. Pour ce projet, Georges Dufayard s’inspire des chalets type « Mazot », qu’il avait contribué à construire à Courchevel lors d’un stage de fin d’études dans l’agence de Laurent Chappis. Architecte savoyard, Georges Dufayard se forme en effet aux côtés de Laurent Chappis en 1951, lors du chantier de la station de Courchevel 1850. En 1960, il ouvre sa propre agence d’architecture et d’urbanisme à Gap. Il sera en charge de plusieurs stations de sports d’hiver dans les Alpes, ainsi que de refuges d’altitude dans le massif des Ecrins. Associé à Guy Vacheret, il conçoit et réalise des séries de chalets unifamiliaux compacts destinés à une occupation saisonnière (les « perchoirs », les « ruches »…). Dans les années 1970, l’agence va diversifier sa production, avec notamment d’importants projets en région parisienne (immeuble à Massy-Palaiseau, 1971, groupe scolaire à Fleury-Mérogis, 1976,…).
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Les chalets « perchoirs » sont un ensemble de chalets unifamiliaux de conception et de construction identique, implantés dans un lotissement situé en contrebas de la station, à l’écart des dessertes automobiles. La construction en charpente bois de plan carré comprend un seul niveau, implanté dans la pente, avec la diagonale placée perpendiculairement aux courbes de niveaux. La surface est d’environ 30 m². Le soubassement, dans lequel est disposée l’entrée, est formé d’un socle en maçonnerie de béton ouvragé de dimension réduite, formant le pilotis amont de la construction, tandis que la partie avale est soutenue par des contrefiches de bois ; la couverture est à double versant de faible pente, couverte en tôles. L’accès et la desserte des chalets par le côté amont se font au niveau supérieur, relié au terrain naturel par une passerelle en bois. Celle-ci dessert le séjour, complété d’une terrasse triangulaire qui ouvre sur le paysage. Cet étage comprend également une petite cuisine, une chambre et une salle de bains. L’intérieur est entièrement lambrissé. Au centre du chalet, un escalier permet de descendre dans le soubassement, abritant une seconde chambre et des sanitaires. Dans certains cas, l’accès se fait par le soubassement, alors converti en espace de stockage, pratique en saison hivernale. Une mezzanine peut alors être aménagée à l’étage pour compenser l’absence de seconde chambre. La compacité de la construction et sa disposition dans la pente limitent les ancrages au sol et se traduisent par un certain élancement. La conception se distingue par son minimalisme, tant en termes d’emprise au sol que par la forme architecturale et les matériaux mis en œuvre. Sur le principe du refuge, les espaces intérieurs sont optimisés.
Date de l'enquête ou du récolement
2020
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date de label
2007
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel

Référence de la notice
ACR0001418
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Label Architecture contemporaine remarquable
Date de création de la notice
4 août 2020
Date de dernière modification de la notice
15 février 2022
Rédacteur de la notice
Roy Eve
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