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Plateforme ouverte du patrimoine

"résidence ""Les terrasses d'Aegyptos"" : pyramide ""Louqsor"" ; pyramide ""Assour"""

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; immeuble

Titre courant

"résidence ""Les terrasses d'Aegyptos"" : pyramide ""Louqsor"" ; pyramide ""Assour"""

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente (16) ; Angoulême ; 1-3 rue d'Alexandrie

Adresse de l'édifice

Alexandrie (rue d') 1-3

Références cadastrales

"CL 201 CL 202"

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1976

Description historique

La résidence « Terrasses d’Ægyptos », composée de deux immeubles baptisés « Louqsor » et « Assour », a vu sa réalisation initiée en 1975 par la SEMIMVA (une société d’économie mixte rattachée à la Ville d’Angoulême). Bien que l’enjeu était au départ de bâtir des HLM, les deux immeubles sont désormais pratiquement exclusivement occupés par des propriétaires. Le projet est confié au cabinet ANPAR des architectes Andrault et Parat et réalisé en 1976. Des travaux sont à prévoir pour des questions d’isolation et d’étanchéité, mais ils ne devront pas affecter la silhouette générale des bâtiments.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Les deux immeubles de la résidence « Terrasses d’Ægyptos » présentent la forme de deux pyramides de quatre étages et sont en fait constitués d’un assemblage et d’un empilement de blocs modulaires de 6 mètres par 6 mètres, soit 36 m²) dont le nombre diminue d’un étage à l’autre à mesure que l’on monte. Chaque pyramide comporte 35 appartement, et l’une des deux disposent à son sommet d’une chaufferie desservant les deux immeubles. Les concepteurs parlent de « maisons superposées ». Chaque pyramide comporte un escalier intérieur et un ascenseur (désolidarisé l’un par rapport à l’autre, ce qui fait que l’on a, au deuxième étage, des parties communes dessinant un 8 autour de la colonne de l’escalier et de celle de l’ascenseur). Dans le même temps, des escaliers et coursives permettent également de monter les différents degrés de chaque pyramide par l’extérieur : chaque pyramide comporte ainsi huit départs d’escalier. Des escaliers et coursives desservent ainsi les terrasses dont chaque appartement est pourvu. Par rapport aux terrasses, des clôtures permettent d’éviter qu’elles deviennent trop intrusives les unes par rapport aux autres, y compris d’un étage à l’autre. Concernant les appartements, la forme très particulière de cet immeuble qui va en rétrécissant d’un étage à l’autre a nécessité de jouer sur différents plans, l’emploi de modules standards de 36 m² facilitant les choses. On trouve ainsi des appartements comptant entre une et quatre chambres. Chacun dispose de sa terrasse. Dans les parties basses, le cœur de la pyramide n’est en revanche pas occupé par des appartements qui, compte-tenu de leur localisation, ne bénéficieraient pas d’ouverture sur l’extérieur. Le rez-de-chaussée accueille donc les garages et le premier étage des caves. Du fait de l’aspect très modulaire de cette architecture, beaucoup d’appartements ont connu des évolutions, de même au niveau du second œuvre (les appartements étaient pourvus de volets en bois en accordéon mais aucun ne semble avoir été conservés, de même que les appartements comptaient des parois vitrées dont certaines ont été conservées.

Protection et label

Intérêt oeuvre

"Exemplarité de l’œuvre dans la participation à une politique publique : les deux immeubles de la résidence « Terrasses d’Ægyptos » ont à l’origine été conçus comme des HLM, ce qui ne les empêchait pas de disposer de grandes qualités fonctionnelles (ascenseur, accès par l’extérieur et terrasse pour chacun des appartem. La valeur de manifeste de l’œuvre en raison de son appartenance à un mouvement architectural ou d’idées reconnu : le cabinet ANPAR se revendiquerait d’un mouvement dit du « nouvel habitat », ayant assimilé et adapté les acquis du BAHAUS et de Le Corbusier. - Appartenance à un ensemble ou à une œuvre dont l’auteur fait l’objet d’une reconnaissance nationale ou locale : le cabinet ANPAR a acquis une grande renommée par certaines réalisations prestigieuses, notamment la basilique de Syracuse et le POPB de Paris. Ses réalisations pyramidales, dont certaines sont déjà labellisées au titre de l’Architecture contemporaine remarquable, ont également été remarquées. Le cabinet a fait l’objet de plusieurs publications et d’une exposition à la Cité de l’Architecture & du Patrimoine (2012)"

Date de label

2021

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Privé

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maillart François-Xavier

1/6
vue partielle du bâtiment
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© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
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détail d’un escalier extérieur
détail d’un escalier extérieur
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
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vue partielle du bâtiment
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vue partielle du bâtiment
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vue générale du bâtiment
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vue partielle du bâtiment
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