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Plateforme ouverte du patrimoine

Cité HBM du Grand-Rond

Désignation

Dénomination de l'édifice

Immeuble

Titre courant

Cité HBM du Grand-Rond

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; allée des Soupirs ; rue Abel-Autefage ; rue Jean-Aillet ; rue de Tivoli

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Midi-Pyrénées

Adresse de l'édifice

Soupirs (allée des) ; Abel-Autefage (rue) ; Jean-Aillet (rue) ; Tivoli (rue de)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1935

Auteur de l'édifice

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Situé aux abords du Grand Rond, entre l'allée des Soupirs, la rue de Tivoli et le canal du Midi, la parcelle trapézoïdale était occupée par l'ancienne fonderie Olin, devenue Bonnet. Les cohéritiers Bonnet ont souhaité dans un premier temps obtenir un certificat de lotir comprenant 23 parcelles. Dans un avant-projet de Robert Armandary (1929), le terrain devait accueillir l'édification d'un Palace Hôtel de quatre étages dont le bâti venait en alignement des rues sur l'ensemble de la parcelle, ménageant un vaste jardin au centre avec piscine et dancing. Finalement, la municipalité de Toulouse, par l'Office d'Habitation de la ville, décide en 1931 la construction d'un ensemble de logements dans le cadre de la loi Loucheur et achète le terrain. Armandary propose un premier projet qui se heurte à une campagne d'opposition du fait de la volonté de faire classer les promenades du Grand-Rond par la Société des Toulousains de Toulouse et amis du Vieux-Toulouse. En 1935, Armandary propose un projet d'immeubles en gradins. Le programme prévoit la construction de 350 logements issus de la loi Bonnevay sur les habitations à bon marché améliorées, répartis en 4 immeubles. Jean Montariol, architecte de la ville, réalise l'ensemble des cités HBM pour l'office. S'inscrivant dans le plan de Mondran et les axes initiés par le Grand Rond, les 4 bâtiments s'installent sur la parcelle trapézoïdale selon deux longues barres en retrait des rues latérales, une barre plus courte sur le Grand Rond et un bâtiment en U qui referme la parcelle et offre une façade sur le port Saint-Sauveur. Les barres en gradins permettent de ménager une hauteur de 3 étages sur le Grand-Rond et d'atteindre en partie centrale 8 niveaux sur les allées latérales. Le dialogue avec la ville et le respect du patrimoine paysager est également marqué par le travail de composition de façade et le calepinage de briques sur les pignons donnant sur le Grand-Rond. Les façades latérales, plus sobres, sont lisses, soulignées par les balcons ponctuels et les appuis de fenêtres en saillie. Les entrées principales sont marquées par des porches monumentaux décorés de reliefs en pierre signés des sculpteurs Henry Parayre et Jean Druille. Des courettes centrales, communes à deux appartements, permettent de ventiler les pièces d'eau et d'épaissir les immeubles. Chaque cage d'escalier permet de desservir deux paires de logements. Chaque appartement, mono-orienté, bénéficie d'un balcon et est composé de deux chambres, d'une cuisine, d'une salle à manger, d'une salle de bain et d'un WC. Les toits-terrasse sont accessibles et utilisés pour les étendoirs. Il s'agit d'un ensemble de référence pour la question du logement social à Toulouse par l'échelle de l'opération, la qualité de son implantation urbaine et le confort des cellules proposées. DLAB 2017/02/07 : label Patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2015

Date de rédaction de la notice

2017

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Papillault Rémi ; Aubaret Claire

Typologie du dossier

Dossier individuel