Synagogue dite temple israélite de Belleville

Dénomination de l'édifice

Synagogue

Titre courant

Synagogue dite temple israélite de Belleville

Localisation

Île-de-France ; Paris (75) ; Paris ; 75 rue Julien-Lacroix ; 49 rue de Pali-Kao

Adresse de l'édifice

Julien-Lacroix (rue) 75 ; Pali-Kao (rue de) 49

Références cadastrales

2014 AM 01 238

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1925 ; 1933

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Rothschild Edmond de (donateur)

Matériaux du gros-œuvre

Béton armé

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie de couverture

Terrasse

Commentaire descriptif de l'édifice

La synagogue ou "temple israélite" de Belleville est construite de 1927 à 1933, par les architectes du Consistoire israélite de Paris, Lucien Hesse et Germain Debré à l'emplacement d'un ancien établissement industriel. Financée par Edmond de Rothschild, elle est destinée aux immigrés juifs d'Europe de l'est de ce quartier populaire. Les architectes conçoivent un bâtiment imprégné des principes du mouvement moderne. Construit en béton, il se compose d'un agencement de volumes géométriques aux lignes droites et aux façades sobres. L'entrée coupe l'angle des rues Julien-Lacroix et Pali-Kao, avec un portail qui portait à l'origine une citation hébraïque, seul signe de la fonction du lieu. L'édifice est percé de larges baies aux huisseries et vitrages simples, du type de celles des bâtiments industriels. Les toits-terrasses sont employés comme cours de récréations pour les élèves du centre communautaire. La salle de culte, au plan triangulaire, est surmontée de la tribune des femmes dans sa partie la plus large. Ce plan permet l'installation de l'assemblée en éventail à partir d'un lanterneau soutenu par des colonnes de béton (aujourd'hui couvert). L'espace pouvait être modulé par des parois mobiles, il est actuellement cloisonné entre les différents rites ashkénaze et séfarade. Le lieu sert aussi de mémorial aux enfants juifs du quartier déportés pendant la Seconde guerre mondiale.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Date de label

2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association cultuelle

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Copyright de la notice

© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

LABELXX-IDF