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Grand ensemble des Courtillières

Les Courtillières

État

grand ensemble

Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Pantin ; boulevard de la Libération ; avenue de la Division-Leclerc ; avenue des Courtillières ; Courtillières (les)

Courtillières (les)

Libération (boulevard de la) ; Division-Leclerc (avenue de la) ; Courtillières (avenue des)

2014 A 01 27 à 29, 63, 75, 130 à 132, 141 ; 2014 B 01 1, 9, 12, 21, 25

école maternelle ; école primaire ; collège ; gymnase ; parc ; marché ; boutique

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1956

datation par source

Aillaud ; mile (architecte) ; Rieti Fabio (peintre)

attribution par source

ciment ; béton armé ; enduit ; granite ; grès

béton en couverture

5 étages carrés ; 13 étages carrés

élévation à travées

terrasse

escalier intérieur

Le grand ensemble des Courtillières est construit en plusieurs phases de 1956 à 1966 par l'architecte Emile Aillaud à la demande de la SEMIDEP et de l'OPHLM de Pantin sur un terrain au nord de la commune faisant partie de la réserve foncière déclassée du fort d'Aubervilliers. Dans ce parc de quatre hectares, l'architecte implante une longue barre sinueuse (1,5 km) de cinq étages avec caves au rez-de-chaussée, qui ceinture le site en laissant un large espace vert planté d'arbres au centre. Ce serpentin est inspiré des ensembles de logements anglais conçus autour de parcs, il est toutefois scindé par la passage d'une voie traversante au nord. L'ensemble est complété à l'ouest et à l'est par deux quartiers composés de tours en tripode de treize étages et de barres à redents de quatre étages, pour un total de 1233 logements. Les stationnements sont rejetés en périphérie et au centre est installée une crèche aux formes arrondies couverte de voûtes Fabre. Le serpentin et les barres sont construits en béton armé avec un remplissage en parpaings, tandis que pour les tripodes Aillaud utilise le système Camus qui associe des murs de refends porteurs à des panneaux de façades préfabriqués. Ceux-ci sont ici disposés en quinconce et recouverts de carreaux de céramique colorés, afin d'éviter une monotonie des façades. Comme à la cité de l'Abreuvoir, conçue peu avant, l'architecte associe une polychromie à son architecture en faisant appel à l'artiste Fabio Rieti pour la colorisation des façades (bleu sur l'extérieur du serpentin et rose sur l'intérieur). Des équipements, notamment scolaires, se sont ajoutés peu à peu au quartier. Les immeubles sont en cours de réhabilitation depuis 2007.

2014

à signaler

2008/12/16 : label patrimoine du XXe siècle

propriété publique

dossier individuel

2014

© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines