Grand ensemble dit Cité des Courtillières

Dénomination de l'édifice

Grand ensemble

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Cité

Appellation d'usage

Cité des Courtillières

Titre courant

Grand ensemble dit Cité des Courtillières

Localisation

Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Pantin ; boulevard de la Libération ; avenue de la Division-Leclerc ; avenue des Courtillières

Canton

Pantin est

Lieu-dit

Courtillières

Adresse de l'édifice

Libération (boulevard de la) ; Division-Leclerc (avenue de la) ; Courtillières (avenue des)

Références cadastrales

1981 A 27 à A 30, 35, 41, 43, 52, 61, 63, 64, 66, 67, 69, 72 ; 1981 B 1, 9, 20, 21, 24

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

École maternelle ; école primaire ; collège ; gymnase ; parc ; marché ; boutique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1956

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Grand ensemble conçu par l'architecte Emile Aillaud, qui avait déjà construit la cité de l'Abreuvoir à Bobigny, pour la SEMIDEP (serpentin et place du marché, de 1956 à 1959) et l'OPHLM de la ville de Pantin (tours et barres du fonds d'Eaubonne, de 1956 à 1961). Le chantier, réalisé en plusieurs phases, a duré dix ans, de 1956 à 1966. Dans une première opération, le serpentin et son parc, la crèche et un premier groupe de neuf tours ainsi que deux barres sont construits ; dans une seconde opération, au lieu-dit Fonds d'Eaubonnes, sont édifiées sept tours et quatre barres de logements ; un groupe de sept tours à l'emplacement de l'ancienne cité d'urgence (détruite en 1964) voit ensuite le jour (1964-1966). Le programme global comprenait la construction de 1700 logements, constitués pour la plupart de deux ou trois pièces. Des équipements ont été construits en même temps : groupe scolaire Jean-Jaurès (1959-1960) , école primaire Marcel-Cachin, école maternelle Jacqueline-Quatremaire (ouvertes en 1961) , gymnase Hasenfratz, gymnase Rey Golliet, centre de protection maternelle et infantile (1959-1960) , garderie d'enfants. Une des originalités du programme consiste dans la création d'un vaste espace paysager au centre de la composition formée par le serpentin et dans le rejet de la circulation automobile à l'extérieur. En 1998 est construite une maison de quartier (architecte Suzel Brout).Dans le cadre d'une opération de requalification urbaine du quartier, une partie du serpentin (n°1 à 12) est aujourd'hui menacée de démolition.

Matériaux du gros-œuvre

Ciment ; béton armé ; enduit ; granite ; grès

Matériaux de la couverture

Béton en couverture (?)

Description de l'élévation intérieure

4 étages carrés ; 12 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Pelouse ; groupe d'arbres

Commentaire descriptif de l'édifice

Cité constituée de plusieurs types de bâtiments : l'ensemble principal, dit le serpentin en raison de sa forme sinueuse, est constitué de trois bâtiments de 4 étages habitables avec caves en rez-de-chaussée ; plusieurs passages sous les immeubles permettent une circulation entre la rue et le parc ; les fondations sont en béton banché, les murs en parpaing de ciment enduit de mortier et revêtus d'un enduit peint coloré par Fabio Rieti. Chaque unité possède une double entrée, sur l'extérieur, côté rue, et sur le parc. Sur la façade extérieure, les entrées du serpentin sont marquées par des porches hors-oeuvre qui introduisent une variété formelle, combinant deux éléments : pans de céramique ou colonnes, le tout couvert d'un toit curviligne. Le parc central, de 5 hectares, est constitué de vallons artificiels et planté d'arbres aux essences diverses. Les tours de 13 étages sont construites sur un plan à trois branches selon le procédé breveté par Raymond Camus (grands panneaux en béton coulés en usine puis assemblés sur le chantier) et revêtues de carreaux de céramique colorés. Les escaliers, d'un type complexe, sont en granite poli. Les barres de la place du marché comportent quatre étages. La place du marché comprend un ensemble de boutiques et une place en U dallée et plantée d'arbres, délimitée par des bâtiments disposés en équerre. Le bâtiment et la forme du préau du groupe scolaire Jean Jaurès se retrouvent dans l'école Marcel Cachin. Les écoles sont également construites selon le procédé de préfabrication Camus.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; menacé

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Grand ensemble original par sa composition générale et son style architectural

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune,propriété du département

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bocard Hélène ; Lohr Evelyne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93