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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale des Saints-Anges-Gardiens

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saints-Anges-Gardiens

Titre courant

Église paroissiale des Saints-Anges-Gardiens

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Saint-Maurice ; 1 allée Jean-Biguet

Adresse de l'édifice

Jean-Biguet (allée) 1

Références cadastrales

2014 J 01 50

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1934 ; 1946

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Verdier Jean cardinal (commanditaire)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton armé ; brique

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Typologie de plan

Plan en croix grecque

Typologie du couvrement

En béton armé ; voûte en berceau brisé

Typologie de couverture

Flèche carrée ; toit polygonal ; toit à deux pans ; appentis ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église des Saint-Anges-Gardiens est construite en 1931 dans le quartier de Gravelle, à l'architecture de brique évoquant les cités-jardins flamandes. L'architecte Jean Tandeau de Marsac, choisi par le cardinal Verdier, met en oeuvre une église de plan en croix grecque au style semblable à celui du quartier environnant. L'édifice est bâti à partir d'une structure en béton armé constituée de quatre grands arcs. Les voûtes en berceau brisé sont formées par une structure métallique, liée à la charpente et recouverte d'un mortier de ciment. Les murs sont élevés en brique pour les parties basses et ciment pour les pignons. Le bâtiment est prolongé d'une abside polygonale au nord et un clocher carré couvert d'un toit en pavillon en tuile flanque la façade, précédée d'un porche, au sud. Le transept est percé de minces baies aux arcs en mitre, garnies de vitraux de Louis Barillet au graphisme marqué par l'Art déco. L'intérieur de l'église reçoit un important programme de peintures murales sur le thème de la glorification des anges, réalisé entre 1942 et 1946, par Nicolas Untersteller, prix de Rome. Avec ses élèves, il peint l'ensemble des murs au Stic B, une peinture de bâtiment brevetée en 1919 et pouvant être appliquée directement sur les parois de ciment. Dans le choeur, il représente la vision de saint-Jean dans l'Apocalypse avec un Christ entouré de séraphins et des armées angéliques. L'épouse d'Untersteller, Hélène Delaroche, peint à fresque le décor du baptistère situé à gauche de l'entrée.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Ange ; Apocalypse ; séraphin

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Date de label

2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

LABELXX-IDF