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Plateforme ouverte du patrimoine

Fortifications d'agglomération (Ploërmel)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fortification d'agglomération

Titre courant

Fortifications d'agglomération (Ploërmel)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Morbihan (56) ; Ploërmel ; Sénéchal Perret (Place du) ; Mystringue (Rue) ; Alphonse Guérin (Rue )

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communes riveraines du canal de Nantes à Brest

Canton

Ploërmel

Adresse de l'édifice

Sénéchal Perret (Place du) ; Mystringue (Rue) ; Alphonse Guérin (Rue )

Références cadastrales

1977 AC

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Fossé

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle (détruit) ; 15e siècle ; 16e siècle (?)

Description historique

La ville de Ploërmel était fortifiée dès le début du 12e siècle. La ville appartenait en propre au domaine ducal ; les ducs y possédaient un château où souvent ils résidèrent (cf. Charte de 1289, citée par Ropartz). ""Le mur d'enceinte avait environ 17 mètres de hauteur sur 2, 50 mètres ou 3 mètres de large. Il était tout autour défendu par un glacis, qui en était séparé par des douves profondes, larges d'environ 15 mètres. Certaines parties de ces fortifications appartiennent au XIIIe siècle, d'autres, en plus grand nombre, aux siècles suivants jusques et y compris le XVIe siècle : la superficie totale de la place était d'environ 2 hectares"" (Ropartz, op. cit. p. 155-156, citant l'abbé Guilloux).Ropartz cite également M. de Courcy : ""Si cette enceinte a perdu ses trois portes, elle a conservé en grande partie des murs munis de mâchicoulis, ses douves et trois de ses tours. La façade ouest de l'église Saint-Armel touche aux remparts et à une tour, d'où les murs suivent la place Royale en se dirigeant vers la prison. C'est le front orienté à l'est que sont les fossés les plus profonds et une tour bien conservée à l'angle des courtines nord et est""... Leguay (op. cit., p. 284) et Bellevue (op. cit., p. 17) donnent un plan des fortifications.L'enceinte de plan polygonal irrégulier comprend trois portes flanquées de deux tours chacune : à l'est, la Porte d'en Haut, au sud, la Porte Saint-Nicolas, à l'ouest, la Porte Saint-Armel ou Porte d'en Bas ; au nord simple poterne. Cinq autres tours son implantées sur les saillants de l'enceinte.""L’œuvre ne donne pas l'impression d'être très soignée"" (Leguay, op. cit. p. 176).La destruction des fortifications eut lieu au cours du 18e siècle. Le Mené (Histoire des paroisses du Morbihan, p. 137) en donne le détail : effondrement côté sud en 1751 ; mur du chevet de l'église détruit en 1752 ; la Porte d'en Bas ou Saint-Armel) démolie en 1764 ; la Porte d'en Haut, en 1778 ; autre démolition, ""pour cause d'embellissement"", en 1784.Bourde : 1764 devis de démolition partielle des fortifications par Alexandre Chevalier, ingénieur des ponts et chaussées.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon

Commentaire descriptif de l'édifice

. MH : La première enceinte de Ploërmel, qui devait dater du 11e siècle, fut en grande partie détruite lors de la guerre entre Eudes II et le duc Conan. Les murailles furent relevées sous le règne du duc Geoffroy (1169-1186). L'enceinte, d'une superficie de deux hectares, était protégée par une dizaine de tours. Très affaiblie par les guerres des 15e et 16e siècles, elle a presque totalement disparu aux 18e et 19e siècles. Les tours des Thabors et de Bembro et les remparts de la place Sénéchal-Perret en sont les seuls vestiges, passablement défigurés.. Leguay : grâce au plan cadastral du début du XIXe siècle, on connaît ""l'enceinte de Ploërmel, de forme grossièrement circulaire et qui enclot deux hectares seulement ! Une douzaine de tours la protège dont six encadrent les trois principales entrées ; les portes d'En-Haut à l'Est, d'En-Bas ou de Saint-Armel à l'ouest, de Saint-Nicolas ou Porte Neuve au sud. Une poterne débouche au nord. L'ensemble est complété par de larges douves alimentées par les eaux du Trouisset, dont il reste au moins un souvenir toponymique, sous le nom de rue des Douves, prolongée par la rue des Fossés. Mais les murailles, très affaiblies, par les guerres aux XVe et XVIe siècles, d'une structure en schiste très sommaire ont, à quelques exceptions près, difficiles à analyser, disparu aux XVIIIe et XIXe siècles"".

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Tour des Thabors avec sa courtine, rue Mystringue (cad. AC 255, 256) : inscription par arrêté du 8 août 1995 - Façades sur la rue A. Guérin de la tour Bembro (cad. AC 346, 347) : inscription par arrêté du 8 août 1995 - Remparts (façades), place Sénéchal-Perret (cad. AC 228 à 231) : inscription par arrêté du 8 août 1995.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée ; propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1984

Date de rédaction de la notice

1984 ; 2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ducouret Jean-Pierre ; Menant Marie-Dominique

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Fortification d'agglomération : rue A. Guérin, ancienne tour (carte postale, 1er quart 20e siècle)
Fortification d'agglomération : rue A. Guérin, ancienne tour (carte postale, 1er quart 20e siècle)
(c) Nozais Jean
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