Église paroissiale
Saint-Paer ; Saint-Paterne
Église paroissiale Saint-Paer ou Saint-Paterne
Normandie ; Eure (27) ; Hauville
Pays du Roumois
Routot
1965 AB 75
En village
12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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Cette église, dont la construction remonte au 12e siècle, est formée d'une nef romane aux piliers retaillés en colonnes au 16e siècle, d'un collatéral sud et d'un transept ajoutés au 16e siècle, d'un collatéral nord construit au 17e siècle et d'une sacristie bâtie vers 1658. L'église, dont le patronage était assuré par les chanoines de la cathédrale de Chartres, est placée sous le vocable de saint Paër, qui correspond à la graphie locale de saint Paterne, évêque d'Avranches au VIe siècle.La tour romane, qui menaçait ruine en 1858, est démolie par M. Dumouchel, entrepreneur à Rouen, sous la direction de l'architecte Georges Simon. Celui-ci dirige, entre 1860 et 1864, les travaux de modification du plan de toiture et de couverture de la nef et des bas-côtés. Mais les travaux de reconstruction de la tour, envisagés d'après les plans et devis qu'il dresse en mai 1859, puis en mai 1864, sont reconduits. La reconstruction du clocher, dans le style roman et à son emplacement d'origine, est finalement menée à partir de 1869 par M. Guillaume Champagne, entrepreneur à Caumont, d'après les plans et devis dressés par M. Barre, architecte à Rouen et après avis favorable de M. Bourguignon, architecte diocésain. Entre 1871 et 1878, M. Barre supervise les travaux de reconstruction du chœur, la construction d'une sacristie et d'une tourelle d'escalier, ainsi que le remaniement d'une partie du portail occidental. La commune de Hauville rencontre de sérieuses difficultés financières pour achever les travaux de restauration de l'église qui s'élèvent, depuis le démarrage des travaux en 1856, à 86 680 francs et obtient finalement un secours de 16 000 francs auprès du Département. En 1909, la commune fait appel à M. Albert Leclercq, architecte à Pont-Audemer, pour réparer la toiture de la flèche et effectuer des réparations de maçonnerie. Les travaux sont exécutés par M. Rémond, couvreur à Bourg-Achard.
Calcaire ; pierre de taille
Ardoise
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Lambris de couvrement
Toit à longs pans ; flèche carrée ; pignon découvert
L'église est bâtie sur un plan en croix latine avec transept saillant. Le chevet est plat. La nef centrale est flanquée de deux bas-côtés éclairés, au nord, par cinq baies en plein cintre, au sud, par cinq baies en arcs brisés décorés de remplages. La façade occidentale, très remaniée au 19e siècle, comporte un pignon central, épaulé de contreforts et encadré de deux pignons latéraux percées de portes secondaires en arc surbaissé ainsi que par des baies jumelées en arc brisé. La travée centrale est percée d'un portail en plein cintre de style roman. Celui-ci est formé de plusieurs voussures, décorées d'un feston à dents de scie et d'une rangée d'étoiles, soutenues par quatre colonnes romanes. Il est surmonté de deux niveaux de baies rectangulaires. Chaque bras du transept est percé d'une grande baie en plein cintre décorée de remplages et lancettes. Les deux travées du chœur sont éclairées par une baie en plein cintre. Le chevet plat est épaulé de plusieurs contreforts laissant apparaître la structure interne de la nef. Il est percé de plusieurs petites ouvertures étroites et rectangulaires. Le clocher s'élève au niveau de la croisée du transept sur une base carrée. Il est ajouré de baies géminées en arc en plein cintre. La flèche, couverte en ardoise, est de forme pyramidale.
Parc naturel régional
Propriété de la commune
1979
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
1980 ; 2021
Benoît-Cattin Renaud ; Pottier Gaëlle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine