Église paroissiale Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Titre courant

Église paroissiale Notre-Dame

Localisation

Normandie ; Eure (27) ; Barneville-sur-Seine ; du village (rue) 660

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays du Roumois

Canton

Routot

Adresse de l'édifice

Du village (rue) 660

Références cadastrales

2018 F 50

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle (?) ; 15e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1761

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Description historique

En 1079, Guillaume le Conquérant offre aux moines de Jumièges les terres de Barneville-sur-Seine. Ceux-ci y bâtissent l’église Notre-Dame dont le chœur est d'origine. Le seigneur de Barneville, Guillaume de Mortemer, la confie en 1224 aux moines de l’abbaye du Bec-Hellouin. L’abbaye conserve le privilège de nommer les curés de la paroisse jusqu’à la Révolution française. L’église a été réaménagée au 15e siècle (nef) et au 18e siècle (porche occidental et chevet). Le sommet du mur pignon porte la date de 1761.Après la Révolution, l'église est transformée en atelier de fabrication de salpêtre, puis elle est rétablie par le Concordat de 1801. En 1877, le père Marc Rouget, curé de Mandres en Val-de-Marne mais natif de Barneville, finance la réfection du pavage du chœur, puis de la toiture, pour la première fois couverte en ardoises. De nouveaux vitraux sont offerts par les paroissiens en 1881. L'édifice est entièrement restauré en 1991.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Silex ; calcaire ; moellon ; brique ; appareil mixte ; calcaire ; pierre de taille ; ardoise ; essentage d'ardoise

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

2 vaisseaux

Typologie de couverture

Toit à longs pans pignon couvert ; flèche carrée

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église est construite selon un plan longitudinal. Elle est orientée et terminée par un chevet plat. La façade occidentale, en mur pignon, est percée d’une porte en plein cintre et d’un demi-oculus, et épaulée par des contreforts. La porte est abritée sous un porche érigé en fronton à l’antique et supporté par deux colonnes. La nef est composée de cinq travées ajourées par des baies rectangulaires. Les trois dernières sont percées en alternance avec des contreforts. Le chœur possède deux travées également ajourées par une baie en plein cintre et une autre de forme rectangulaire. Le clocher de base carrée est érigé au niveau de la dernière travée de la nef. Il est percé de baies géminées en plein cintre munies d’abat-sons. Sa flèche est quadrangulaire. Le chevet plat est percé de baies géminées en arc brisé, partiellement ajourées et surmontées d’un oculus. La toiture de l’église est à double pan.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture

Indexation iconographique normalisée

Litre funéraire

Description de l'iconographie

Les murs intérieurs de l'église portent les armes des seigneurs de Mauny, seigneurs honoraires de la paroisse. En 1271, Guillaume Crespin, seigneur de Barneville, érige la chapelle de son château de Mauny en église paroissiale. Les deux paroisses sont réunies en une seule seigneurie en 1350, érigée en baronnie au 15e siècle. La famille d’Étampes, devenue propriétaire de cette seigneurie, élevée au rang de marquisat sous Louis XIV, la conserve jusqu'au 19e siècle.