Cathédrale
Saint-Gervais et Saint-Protais
Église paroissiale
Cathédrale Saint-Gervais et Saint-Protais, actuellement église paroissiale
Occitanie ; 32 ; Lectoure ; place du Général de Gaulle
Lectoure
Général de Gaulle (place du)
1973 CK 469
En ville
Crypte
12e siècle ; 4e quart 15e siècle ; 2e quart 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 2e quart 18e siècle
1488
Porte la date ; daté par travaux historiques
Attribué par source ; attribué par source
L'ancienne cathédrale Saint-Gervais et saint-Protais de Lectoure date du 12e siècle. Fortement endommagée lors du siège de la ville par Louis XI en 1473, elle n'a conservé de cette époque que sa nef où se remarquent 6 impressionnantes piles contre les murs latéraux. Ces maçonneries qui forment les deux premières travées laissent penser que la nef était couverte de coupoles à l'image des églises d'Angoulême, Cahors ou Souillac, faisant de Lectoure l'exemple le plus méridional de ce type d'architecture si particulier en Midi-Pyrénées. A la fin du 15e siècle, commence la reconstruction de l'église, d'abord par le clocher-donjon qui porte la date de 1488 et que l'on couronne d'une flèche s'élevant à 80 m. Les chapelles au nord de la nef sont réparées entre 1487 et 1495 par Mathieu Ragueneau, tailleur de pierre originaire de Tours. En outre, la reconstruction du clocher est terminée. On travaille aux chapelles sud de la nef jusque vers 1540. Les guerres de religion mettent à sac l'église à peine achevée. C'est pourquoi une nouvelle campagne de travaux est engagée : les tribunes et la voûte de la nef sont terminées après 1638 par l'architecte Bathia, et, 15 ans plus tard, les consuls affirment que tout a été remis en ordre dans l'édifice. Le choeur à déambulatoire est plus récent. A partir de 1743, sa construction est confiée à l'entrepreneur Isaïe Dansas aidé des maçons Bras et Garas. Il est une imitation tardive de celui des cathédrales voisines (Auch, Toulouse ou Agen) dont le modèle était venu du nord de la France au cours du 13e siècle. La cathédrale devient église paroissiale après la Révolution française. La flèche du clocher, plusieurs fois foudroyée est détruite en 1782 puis le jubé en 1825.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Croupe ; terrasse ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis
Sculpture ; vitrail
Les litanies mariales
Clés de voûte à feuillage
Clocher tour latéral ; chevet polygonal ; choeur à déambulatoire
1912/10/31 : classé MH
IM32000434 ; IM32000414 ; IM32001027 ; IM32000427 ; IM32000428 ; IM32001015 ; IM32000429 ; IM32000431 ; IM32001045 ; IM32000447 ; IM32001035 ; IM32001034 ; IM32000412 ; IM32001041 ; IM32001042 ; IM32001033 ; IM32001039 ; IM32000426 ; IM32001037 ; IM32000433 ; IM32005487 ; IM32001036 ; IM32001038 ; IM32000415 ; IM32000417 ; IM32000445 ; IM32001068 ; IM32000441 ; IM32001032 ; IM32001040 ; IM32001021 ; IM32000437 ; IM32001024 ; IM32000452 ; IM32000449 ; IM32000413 ; IM32000438 ; IM32000444 ; IM32005494 ; IM32001007 ; IM32000430 ; IM32001022 ; IM32001043 ; IM32001065
À signaler
Jubé
Propriété de la commune
1979
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Lectoure
1987 ; 2010
Prost Gaëlle ; Chabbert Roland
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47