Chapelle
Saint-Lambert
Chapelle Saint-Lambert
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Vidauban
Dracénie Provence Verdon agglomération
Vidauban
Saint-Lambert
1834 A 159 ; 1951 A 196
Isolé
Fontaine de dévotion ; logement
4e quart 17e siècle
1691
Porte la date
La chapelle Saint-Lambert, appartenant au domaine de l'ancienne commanderie de templiers d'Astros et mentionnée dans les textes du début du 17e siècle, était voûtée en berceau. Il s'agissait d'une chapelle champêtre de grande dévotion, à cause de la source qu'elle abrite, à laquelle sont attribuées des vertus curatives pour les maladies de peau. Son vocable est certainement dû à la présence de cette source, que saint Lambert de Liège aurait fait jaillir miraculeusement. La chapelle actuelle est construite en 1691 par le commandeur de Cays qui ne jugeait pas la précédente à la hauteur de la grande dévotion populaire qui s'y attachait. Elle est l'œuvre d'un maçon génois.Le porche extérieur est refait à neuf en 1732, puis vraisemblablement au 19e siècle, sans modification depuis.
Calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
Tuile creuse
1 vaisseau
Toit à longs pans
La chapelle Saint-Lambert est située à l'ouest de l'agglomération, dans la vallée de l'Argens. Implantée dans une pinède, elle est encadrée à gauche par un cyprès, à droite par un acacia. Devant elle s'étend un foncier d'exploitation (autrefois des vignes, aujourd'hui des terres labourables). La chapelle est construite en blocage calcaire enduit. Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse. Le proche est peint en jaune, les arcs sont soulignés de rose.Il s'agit d'une chapelle à plan en T, à nef unique orientée sud-nord, précédée d'un porche. Ce dernier est pavé d'une mosaïque de galets qui représente une étoile à huit branches noire sur fond blanc. Une frise noire entoure l'étoile et le bas des piles. La clef de la porte est datée 1691. Au-dessus, une plaque en marbre porte l'inscription : D. LAMBERTO PATRONO OPTIMOF. ANSELMUS DE CAYS NICIENSIS S. IOAN HIEROSEQ. COMMED. NOVUM HOC SACELLUMMEDICIS AQUIS DIVINITUS EXORNATUMVETERI COLLABENTI SUBSTITUENS AFUNDAMENTISEREXIT ANNO M. DC. XCI.L'intérieur n'a pas été visité (voir en Annexe la description qu'en donne Laflotte). Il est décoré dans le style baroque, avec pilastres à ressauts et large corniche, peints en faux marbre.La chapelle proprement dite est prolongée au nord-ouest par une pièce en ruine et à l'est par une salle au sol carrelé où se trouve un bassin dans lequel on peut descendre grâce à un degré de quelques marches. Le régisseur du domaine nous a dit (en 1981) que c'était la source miraculeuse, à l'origine de la construction de la chapelle et qui guérissait les maladies de la peau.A l'est de la chapelle restent les murs en blocage calcaire non enduit d'un édifice en ruine. Les arcs des baies sont en brique. Au centre, un pilier en brique. Toujours d'après le régisseur il s'agirait du logement de l'ermite. A une centaine de mètres au sud de la chapelle un canal de dérivation franchit le chemin d'accès grâce à un aqueduc composé de onze arches en appareil calcaire.
Vestiges
Clocher mur ; porche
Propriété privée
1986
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
1987
Négrel Geneviève ; Gontier Claudie ; Feracci-Reynier Françoise
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66