Château fort ; château
Château fort, Château
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; La Mothe-Saint-Héray ; allée de l'Orangerie
Mothe-Saint-Héray (La)
Orangerie (allée de l')
1819 A 391 A 398, 419, 422, 540, B 234 ; 1966 AD 42, 49 A 58, 101 A 105, 172 A 177
En village
Jardin ; cour ; logement ; communs ; écurie ; cellier ; orangerie ; moulin ; pigeonnier
1ère moitié 11e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
Parties déplacées à : 79
En 1041, première mention d'un château de matériaux inconnus probablement construit sur une motte artificielle dans un site arrosé par la Sèvre. Au milieu du 14e siècle, un château fort en pierre est attesté entouré de douves et précédé au nord-ouest d'une vaste basse-cour fermée sur trois côtés par des communs importants pouvant loger une garnison. Quelques vestiges défensifs, archères, sont encore visibles sur les élévations extérieures des communs. Ceux-ci étaient ceints de larges fossés remplis d'eau. Entre 1604 et 1608, transformation du château fort en logis par Jacques Trotin, architecte : réaménagement des corps de bâtiments, entre les tours en conservant l'entrée fortifiée pour Jean de Baudean, le nouveau seigneur de La Mothe-Saint-Héray. Son fils Henri et Catherine de Pardailhan Armagnac, l'épouse de ce dernier, ont fait bâtir entre 1634 et 1640 une orangerie surmontée d'une grande salle et accompagnée de 2 pavillons par Nicolas Tillon, maître maçon de Richelieu dans l'Indre-et-Loire, dont les sculptures sont probablement dues à Jacques Nadeau et Jean Sauvage. Réaménagement des communs en bâtiments agricoles et logement du fermier aux 17e et 18e siècles. En 1778, deux projets de réaménagement du château, de reconstruction des communs et de tracé d'un parc, par Lequin de la Tour et le Niortais Bernard d'Aguescy, faits pour Amédé de Carvoisin, fils du seigneur de La Mothe, n'ont pas abouti. A la Révolution, le domaine n'a pas été aliéné comme bien national. En 1840, le domaine a été vendu en lots et l'acquéreur du logis l'a fait démolir. De nombreuses sculptures ont été remployées dans les maisons du canton, une grande partie des communs a été conservée et transformée en plusieurs fermes. Après de multiples usages, l'orangerie, acquise en 1928 par la commune, a été restaurée de 1928 à 1953. Les pavillons ont été restaurés de 1942 à 1955
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Ardoise ; tôle ondulée
1 étage carré ; étage de comble
Voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; croupe ; toit à l'impériale
Escalier intérieur ; escalier droit ; en charpente
Toutes les élévations des différents corps de bâtiment sont en moellons de calcaire enduits à l'exception des deux tours nord-ouest et sud-est des communs qui sont en pierre de taille ; seules quelques couvertures des communs sont en tôle ondulée, toutes les autres sont en ardoise ; le rez-de-chaussée de l'orangerie est couvert en voûtes d'arêtes, son toit est à longs pans à croupes ; les pavillons ont des toits à l'impériale ; dans la tour centrale carrée de l'aile nord des communs est un escalier droit en pierre ; les escaliers des pavillons sont en bois
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
Armoiries
Armes martelées, support : mur ouest sur cour des communs
Vestiges
1915 : classé MH ; 1927 : classé MH
IM79000401 ; IM79000394 ; IM79000396 ; IM79000403 ; IM79000400 ; IM79000392 ; IM79000398 ; IM79000402 ; IM79000397 ; IM79000399 ; IM79000395 ; IM79000393
À signaler
Propriété publique
1974
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1990
Debelle Jacqueline ; Pon Charlotte
Dossier individuel
AOI ; architecture domestique ; architecture militaire
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