Hôtel ; tribunal
Hôtel de Ménoc
Hôtel de Ménoc, tribunal
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Melle ; 2 rue Emilien-Traver
Melle
Emilien-Traver (rue) 2
1832 C2 475 ; 1968 AI 114
En ville
Jardin d'agrément
2e moitié 15e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
Hôtel construit dans la 2e moitié du 15e siècle probablement pour Guillaume de Cousdun, chevalier, seigneur des Ousches, comme en témoignent les armoiries de cette famille sculptées sur une fenêtre du 4e niveau et sur la porte de la tour sud. Son ancêtre, Jean Ier de Cousdun, avait épousé en 1333 la veuve de Constantin de Ménoc, ce qui explique le nom donné à cette demeure. A la fin du 16e siècle, une partie de cet hôtel fut transformée en temple protestant démoli en 1646. Au 17e siècle, la demeure a appartenu à Abraham Levesque, docteur en médecine, sieur de Marconnay : l'appellation l'évêché, attestée au 18e siècle, trouve sans doute là son origine. En 1841, après l'abandon d'un projet de construction d'un tribunal de style néo-classique, l'architecte Pierre Segrétain projeta son installation dans les locaux de l'hôtel de Ménoc. Les travaux s'effectuèrent de 1843 à 1846 : ne furent conservées de l'ancienne demeure que deux tours d'escalier restaurées et un pan de mur les unissant. Un jardin fut créé à l'ouest de la construction en 1858, après la démolition des maisons en occupant l'emplacement. Le tribunal fut agrandi par une nouvelle construction du côté ouest en 1863 par l'architecte Pierre Murisson
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise ; calcaire en couverture
2 étages carrés ; étage de comble
Voûte nervurée appareillée comme la voûte à arêtes triples ; voûte en pendentifs
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon découvert ; terrasse ; flèche en maçonnerie
Escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre ; escalier tournant ; en maçonnerie
Tours hors-oeuvre coiffées d'une flèche en maçonnerie de pierre de taille, renfermant des escaliers en vis couverts d'une voûte nervurée appareillée comme une voûte à arêtes triples ; bâtiment est couvert d'un toit à longs pans, à escalier tournant en maçonnerie ; la salle dite des pas perdus, au rez-de-chaussée, est couverte de voûtes en pendentifs ; corps de bâtiment ouest couvert d'une terrasse
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Armoiries ; fleuron ; feuillage ; coq ; chouette ; animal fabuleux ; symbole : justice ; crochet ; ornement à forme géométrique
Sujet : armes des Cousdun, support : baie du 4e niveau et porte de la tour sud ; sujet : fleuron, support : sommet du pignon sud, des lucarnes, des arcs en accolade des baies ; sujet : feuillage, support : rampants du pignon nord, arc en accolade de l'élévation antérieure et de la porte de la tour sud ; sujet : coq, chouette, support : extrémité inférieure des rampants des pignons ; sujet : gargouille en forme d'animaux fantastiques, support : élévation est ; sujet : symbole de la justice, support : tympan de la baie du 1er niveau du pignon nord et travée centrale des élévations est, nord et ouest ; sujet : ornement géométrique, support : élévations nord et ouest
1911/05/16 : classé MH
IM79000240 ; IM79000239 ; IM79000241 ; IM79000242
À signaler
Escalier
Propriété publique
1991
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1992
Pon Charlotte ; Pouvreau Pascale
Dossier individuel
AOI ; architecture domestique ; architecture judiciaire, pénitentiaire ou de police
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