Usine de teinturerie
Teinturerie Fauquelle et Poussart, puisteinturerie La Rozière et Hévin, actuellementteinturerie Guénin, puis Frémaux
Usine de teinturerie ; école supérieure
Anciennes teintureries Fauquelle et Poussart, puis La Rozière et Hévin, devenues usine de teinture et d'apprêts Guénin, puis Frémaux (détruites)
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Amiens ; 71 rue Octave Tiercé
Grand Amiénois
Amiens
Saint-Maurice (faubourg)
Octave-Tierce (rue) ; de la citadelle (ancienne rue)
1813 F 296 à 301 ; 1852 F14 86 à 100 ; 1984 BM 144
En ville
Teinturiers (bras des)
Conciergerie ; cour ; bureau ; chaufferie ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; atelier de réparation ; magasin industriel
4e quart 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
Sources :Le site, occupé au milieu du 19e siècle par les teintureries d'Elie Fauquelle et de Joseph Poussart (recensements de 1836, 1841 et 1856), est repris par La Rozière, qui fait construire teinturerie et apprêt, machine à vapeur, magasin et conciergerie (F 95, 99, 100) en 1873 (matrices cadastrales). il est acquis par Gaston Guénin, qui déclare, en 1892, qu'il est propriétaire d'une usine de teinturerie et apprêts établie au 15 rue de la Citadelle, en lieu et place de la Rozière (M 96715).Une déclaration faite en août 1894 indique qu'il possède un récipient (séchoir) Lechopier (Amiens) de 2,135 m3 pour la teinture et l'apprêt, qui se compose de 9 cylindres dont 7 en cuivre et 2 en tôle (M 96849).En septembre 1897, l'usine Gaston Guénin et Cie est domiciliée 13 et 15 rue de la Citadelle ; elle est équipée d'une chaudière à vapeur Veillet-Lesueur de 14,9 m3 pour la teinture de velours de coton (M 96852).En 1901, G. Guénin demande l'autorisation d'exploiter la teinturerie Hévin (17 rue de la Citadelle) qu'il a joint à son usine de teinturerie et d'apprêts (13 et 15 rue de la Citadelle) ; un plan de la teinturerie est joint à sa demande (M 81740). En 1893, la teinturerie Hévin père et fils, 17 rue de la Citadelle possédait une chaudière à vapeur A. Vidal (Paris) de 7,95 m3 et une chaudière à vapeur Vaillat-Lesueur de 16,72 m3 (M 96 848).En 1905, l'usine est équipée de 8 machines à vapeur (M 96 860).Documents figurés :Trois teintureries sont représentées à cet emplacement sur les cadastres de 1813 et 1852.L'usine de teinture et apprêts est représentée sur le plan monumental de 1893. La vignette figure un édifice construit sur une parcelle traversante bordée par la rue de la Citadelle (actuelle rue Octave-Tiercé) au nord et par le canal des Teinturiers au sud. La parcelle de forme rectangulaire est divisée en deux par des ateliers à 2 étages carrés couverts de 2 sheds.Un appentis est accolé à l'ouest. Des ateliers identiques sont construits à l'est de la parcelle. Deux cheminées leurs sont accolées au nord.Sur la rue, la parcelle est fermée par un corps de bâtiment de plan rectangulaire à étage carré et étage de comble. Un passage latéral traversant donne accès à la cour ouest depuis la rue. L'accès à la cour est se fait par un passage latéral bordé à l'est par un corps de bâtiment à 2 étages carrés sur un rez-de-chaussée surélevé.Au sud de la parcelle, des ateliers sont construits en bordure du canal.Le plan de 1901 figure un site à deux accès avec un décrochement d'alignement au nord, sur la rue de la Citadelle. Le plan schématique correspond à la représentation de 1893. Les ateliers de teinture sont situés au sud, en bordure du canal, les salles d'apprêts et les ateliers occupent les parties médianes de la parcelle. Au nord, se situe l'habitation avec écuries, remises et magasin. Le long bâtiment de plan rectangulaire est occupé par des bureaux et des magasins ouvrant sur la cour est, un atelier de menuiserie occupe la partie ouest.Travaux historiques :Le dossier établi lors de l'enquête de 1985 indique que l'usine passe sous la raison sociale Ets Frémaux en 1920 et que des remaniements constants y ont été apportés depuis 1946.
Brique ; fer ; pan de fer ; enduit partiel ; béton ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; ardoise
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
L'édifice est construit en parcelle traversante, bordé au sud par le canal des Teinturiers, au sud-ouest par la rue Delahaye et au nord par la rue Octave-Tierce.Le fond est formé de deux parties partiellement séparées par un mur de clôture. Au nord, bordant la rue Octave-Tierce, un corps de bâtiment de plan massé et couvert d'un toit en pavillon est séparé par un passage d'un second corps de bâtiment de plan rectangulaire également couvert d'un toit à 4 pans prolongé par un corps en rez-de-chaussée.En contrebas, la presque totalité de la parcelle est occupée par des ateliers couverts de sheds imbriqués les uns dans les autres suivant une orientation parallèle à la rue Octave-Tierce. Un groupe se distingue à l'est, appuyé sur le mur de clôture et couverts en tuiles, il est également d'un gabarit plus élevé.Au sud, des sheds couvrent le canal des teinturiers suivant une orientation perpendiculaire.Au sud-est apparaissent un groupe d'ateliers perpendiculaire aux sheds. Un pont et un accès à la cour depuis la rue des Teinturiers au sud.
Détruit après inventaire
Ce dossier de recensement du patrimoine industriel de la Somme, établi en 1990 par Benoit Dufournier, a été mis à jour et enrichi par Isabelle Barbedor, en 2002, dans le cadre de l’inventaire topographique d'Amiens métropole.
Propriété privée
1985
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002
Dufournier Benoît ; Barbedor Isabelle
Dossier individuel
Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57