Blanchisserie ; usine de teinturerie ; usine textile
Saint frères, actuellementGuilbert
Usine textile ; usine liée au travail du bois
Ancienne blanchisserie puis teintureries devenues usine textile Saint Frères, puis Guilbert, puis usine liée au travail du bois Bilcoq
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Amiens ; 4 rue Colbert
Grand Amiénois
Amiens
Saint-Roch (quartier)
Colbert (rue) 4
1984 HZ 80 à 85
En ville
Basse-Selle (la)
Conciergerie ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; chaufferie ; centrale électrique ; cheminée d'usine
2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
1926
Daté par source
Documents figurés :Edifice à usage de blanchisserie visible sur le cadastre de 1813 (doc. 1), teintureries signalées sur le plan de 1823, puis teintureries visibles sur le cadastre de 1852 (doc. 2).Usine représentée sur le plan monumental de 1893 (doc. 3).Sources :La teinturerie de Thomas Hall est attestée en 1821. Le recensement de 1842 mentionne la teinturerie Brullé. Celui de 1844 mentionne la filature de laine Mangot et Vast (40 ouvriers en 1852), et au Petit Saint-Roch : la filature de laine Acloque, la teinturerie Jean-Baptiste Poulain (30 ouvriers en 1852), et la fabrique de tapis Jean-Baptiste Delétoile (15 ouvriers en 1852). Le recensement de 1852 signale la teinturerie Duflos (10 ouvriers).Travaux historiques :Terrains occupés depuis la fin du 19e siècle par diverses sociétés de textile : en 1892 par une usine de colorants Labbé Fils et Delisle, puis en 1893 par une usine de teinturerie connue successivement sous le nom de société Roqueboeuf, Cosserat, S.A. Française de Teintures et Apprêts. Les terrains furent rachetés en 1901 à MM. Delassus Famechon et Fils par la société Saint Frères. Reconstruction presque totale de l'usine textile destinée à devenir filature de jute Saint Frères. L'usine resta longtemps inactive avant la reconversion en usine de teinturerie vers 1948 par les Ets Guilbert. Une partie est occupée par les Ets Bilcoq. Extensions réalisées 2e moitié 20e siècle.Équipement industriel et machines : 1892 : mention d'appareils à vapeur. Centrale électrique construite en 1926.Évolution des effectifs :En 1962 plus de 50 salariés.
Brique ; béton armé
Tuile mécanique ; tuile flamande mécanique ; béton en couverture
En rez-de-chaussée
Ateliers de fabrication en sheds, généralement en brique, à l'exception du groupe nord en béton armé.La chaufferie et la centrale électrique sont en béton armé, sous toits à longs pans et pignon découvert.Les magasins industriels (2 corps) sont en brique, le 1er corps sous toit bombé, le 2e sous toit à longs pans à pignon découvert.Surface du site en m2 : 6070 ; surface bâtie en m2 : 3000.
Dossier établi en 1986 dans la cadre du recensement du patrimoine industriel de la Somme, enrichi et mis à jour en 2004 dans le cadre de l'étude topographique d'Amiens métropole.
Propriété privée
1986
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1986 ; 2004
Dufournier Benoît ; Barbedor Isabelle
Dossier individuel
Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57