Cité ouvrière
Saint Frères, actuellementcité Saint-Guillaume
Cité ouvrière Saint Frères à Flixecourt, dite cité Saint-Guillaume
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Flixecourt ; rue Courbet
Communauté de communes Nièvre et Somme
Picquigny
Léon-Henocque (rue) 1 à 40
2012 AK 249 à 278, 281 à 289, 365 à 368
En ville
Maison ; cour ; jardin potager
4e quart 19e siècle
Attribution par source ; attribution par analyse stylistique
Saint Frères (commanditaire)
Les sources conservées aux archives départementales (série P) indiquent que les maisons, déclarées par les Saint Frères, sont imposées comme constructions neuves en 1895 (numéros pairs) et 1896 (numéros impairs). Le recensement de population de 1909 indique que les 40 maisons de la cité Saint-Guillaume sont habitées par les familles d'ouvriers et d'employés des usines Saint Frères. A cette date, la cité compte 189 habitants. On peut en attribuer la conception à Abel Caron, ingénieur de l'entreprise Saint Frères.
Brique
Tuile flamande mécanique
Étage de comble
Toit à longs pans pignon découvert
La cité Saint-Guillaume est composée de quarante logements implantés sur rue, de part et d'autre d'une voie initialement en impasse.Les logements sont réunis par blocs de dix et séparés par une venelle qui permet de desservir l'arrière des parcelles et les remises de jardinage qui en dépendent. Ils sont construits en briques et couverts d'un toit en tuiles flamandes mécaniques, à longs pans et pignons découverts, et comptent un étage de comble.Modifications observées : l'étage de comble est éclairé sur rue par une lucarne de toit, qui a parfois été remplacée par une lucarne rampante plus large.
Logement individuel ; desserte en impasse
Construite vers 1892 et 1893, la cité Saint-Guillaume est l'une des premières cités construites à Flixecourt, à l'initiative de l'entreprise Saint Frères. Les parentés avec les autres cités ouvrières, construites vers 1885-1890 par Abel Caron, ingénieur en charge des constructions de l'entreprise Saint Frères, permettent de lui en attribuer la conception.Composée de quarante logements, elle se distingue de la plupart des cités Saint Frères par une implantation de part et d'autre d'une voie initialement en impasse et non sur un seul côté de la voie, comme c'est le cas de plusieurs cités saint Frères, de Flixecourt, de Saint-Ouen ou de L'Etoile, par exemple. Ce dossier de repérage du patrimoine industriel établi en 1991 a été mis à jour et enrichi en 2009 et 2013 dans le cadre de l'inventaire topographique du Val-de-Nièvre.
Propriété privée
1991
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1991 ; 2009 ; 2013
Fournier Bertrand ; Barbedor Isabelle ; Dufournier Benoît
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens