Château ; faïencerie ; maison ; lotissement concerté ; mairie
Société Hippolyte Boulenger et Cie ; Lotissement du Parc
Château, puis faïencerie dite Société Hippolyte Boulenger et Cie, maison, lotissement concerté du Parc, mairie
Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Choisy-le-Roi ; avenue Léon Gourdault ; avenue de la République ; avenue Rondu ; rue Jean Jaurès
Choisy-le-Roi
Léon Gourdault (avenue) ; République (avenue de la) ; Rondu (avenue) ; Jean Jaurès (rue)
1810 A 345 A 364, 199 ; 1841 344 A 353, 667 A 671 ; 1981 L15, H35
En ville
Jardin régulier ; jardin potager ; cour ; chapelle ; communs ; belvédère ; orangerie ; colombier ; enclos ; salle de spectacle ; remise ; serre ; ménagerie ; parties agricoles ; volière ; atelier de fabrication ; voie ferrée ; bureau d'entreprise ; four industriel ; pièce de séchage ; quai ; cheminée d'usine ; cour ; magasin industriel ; salle des machines ; logement patronal ; jardin d'agrément ; maison ; immeuble ; dispensaire
4e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1er quart 18e siècle
1716
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Château construit de 1680 à 1686 par l'architecte Jacques IV Gabriel pour mademoiselle de Montpensier (justification par travaux historiques). Bien que dans ses mémoires, celle-ci précise qu'il n'y avait point de bâtiments lorsqu'elle visita le site pour la 1ère fois, _Chamchine et Poisson pensent que le château fut édifié à l'emplacement d'une maison de plaisance, propriété des frères Gonthier, conseillers du roi. Le château était agrémenté d'une chapelle, d'une cour, de communs, d'un belvédère, d'une orangerie, d'un colombier, d'un jardin régulier, et d'un jardin potager. Le sculpteur Etienne Le Hongre, les peintres Louis Gabriel Blanchard, le Moyne, Van der Meulen, Monnoyer et Charenton furent chargés de la décoration du château. La chapelle fut ornée de peintures par la fossé, tandis que le belvédère dit " pavillon de l'Aurore ", le fut par Antoine Coypel. En 1716, l'année même où elle acquit le château, la princesse de Conti l'agrandit au nord en lui ajoutant une galerie menant à un pavillon servant de salle à manger, suivi d'une petite aile. Le décor peint est attribué à Pierre Denis Marin le Jeune (justification par travaux historiques). C'est en 1739 que Louis XV, séduit par la proximité de la forêt de Sénart, acheta le château au duc de La Vallière. Ange Jacques Gabriel, d'abord comme contrôleur du château de Choisy, puis comme premier architecte du roi, fut immédiatement chargé d'agrandissements propres à recevoir la cour qui durèrent jusqu'en 1774. Le petit château fut élevé de 1754 à 1756 afin de ménager au roi un lieu de détente et de repos. Les plus prestigieux des bâtiments récurent des décors des sculpteurs Slodtz, Verberckt, Rousseau, Pigalle, Coustou, Caffieri, Maurissant, Guibert et des peintres Peyrotte, Vernet le Jeune, Lesueur et J.F. Parrocel (justification par travaux historiques). La désaffection pour le domaine de Choisy commença sous Louis XVI qui transforma le château en caserne de Suisses et se réserva le petit château comme rendez-vous de chasse vendu en plusieurs lots en mai 1792. Les bâtiments furent peu à peu détruits au cours des 19e et 20e siècles. En 1805, les frères Paillart, faïenciers, installèrent leur manufacture autour du petit château et de quelques communs. Hippolyte Boulenger donna son véritable essor à l'entreprise à partir de 1878. Elle compta alors ateliers de fabrication, fours industriels, cheminées d'usine, pièces de séchage, magasins industriels, salles de machines, hangars, bureaux, voie ferrée, quai, cours ainsi que logements d'ouvriers, crèche et école, les constructions se multipliant de l'est vers l'ouest. Elle fut fermée en 1938 (justification par travaux historiques). Parallèlement, sous Napoléon III, La Goutte, maître de forges et maire de Choisy, fit élever une maison bourgeoise avec jardin paysager à l'emplacement de l'ancienne grande avant-cour du château. En 1903, la commune y installe la mairie et un jardin public tandis que le reste du terrain fut loti et prit le nom de lotissement ou quartier du Parc. En 1905, l'architecte communal Bonnenfant dirigea les travaux d'amménagement de la mairie. Un dispensaire fut élevé vers 1920. En 1952, démolition de l'usine. Des vestiges du petit château et des communs seuls se dressent encore aujourd'hui les 2 pavillons d'entrée ainsi que l'Hôtel des Menus Plaisirs, 41 à 45 rue Auguste Blanqui (1763, 1764). Enfin la nouvelle mairie, élevée par l'architecte Pierre Soria dans le jardin public fut achevée en 1988. Site classé en 1942.
Pierre ; pierre de taille ; calcaire ; meulière ; moellon ; bois ; métal ; brique ; calcaire ; pierre de taille ; pan de bois ; pierre avec brique en remplissage ; pierre de taille
Ardoise ; tuile plate ; tuile mécanique
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble ; 15 vaisseaux ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; terrasse ; toit brisé en pavillon ; toit à longs pans ; shed ; croupe ; lanterneau ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée
Énergie thermique
Grand château, petit château et pavillons d'entrée en pierre de taille ; certains communs en moellons de meulière et calcaire avec chaîne en pierre de taille ; grand château et certains communs en toit à longs pans et croupes brisés en ardoise ; petit château en terrasse ; pavillons d'entrée à toit brisé en pavillon en ardoise ; certains communs à longs pans en ardoises et tuiles plates ; grand château s'élevait sur un sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble ; faïencerie : étage du bâtiment administratif en pierre avec brique en remplissage, atelier en pan de bois avec briques en remplissage, toit à longs pans, shed, croupe, lanterneau, pignon couvert, tuiles mécaniques, 15 vaisseaux ; maison de M. Lagoutte en pierre de taille avec sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, un étage carré, un étage de comble à longs pans et croupe brisée en ardoise
Sculpture ; céramique ; sculpture
1927 : inscrit MH ; 1929 : inscrit MH
IM94000708 ; IM94000704 ; IM94000706 ; IM94000712 ; IM94000719 ; IM94000696 ; IM94000697 ; IM94000698 ; IM94000703 ; IM94000717 ; IM94000700 ; IM94000714 ; IM94000701 ; IM94000718 ; IM94000710 ; IM94000716 ; IM94000695 ; IM94000709 ; IM94000694 ; IM94000707 ; IM94000713 ; IM94000715 ; IM94000705 ; IM94000720 ; IM94000699 ; IM94000711 ; IM94000702
Site classé
À signaler
Jardin ; élévation
1992
© Inventaire général
1992
Belle Véronique
Dossier individuel