Usine de confection
Usine de confection des Etablissements Seiligmann et Cie
Usine de confection dite Etablissements Seiligmann et Cie
Grand Est ; Meuse (55) ; Vaucouleurs ; rue des Tanneries ; rue Raymond Poincaré
Anciennement région de : Lorraine
Vaucouleurs
Tanneries (rue des) ; Raymond Poincaré (rue)
1988 AC 573 A 576
En ville
Atelier de fabrication ; logement patronal
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1885 ; 1889 ; 1896 ; 1939
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Entreprise créée par Salmon Seiligman et Joseph Cahn en 1885 à l'emplacement d'une ancienne tannerie qui était allée s'installer au Petit Chalaines ; à l'origine, l'établissement produisait lui même son électricité ; l'atelier s'agrandit en 1889, 1896 et 1939 ; le logement patronal dit château du point du jour fut construit dans les dernières années du 19e siècle ; Seiligmann acheta en 1934 un petit atelier de confection sis rue Pétry, au château du pont rouge (aujourd'hui détruit) ; à partir de 1936, 1937 les différents ateliers fonctionnent avec des chaînes de fabrication ; après la guerre de 1939, 1945, le matériel fut renouvelé, par la force des choses en vue d'une production en grande série ; l'entreprise reprit son essor et devint la maison de confection la plus importante de France ; il fallut créer divers ateliers à l'extérieur de Vaucouleurs notamment à Saint-Thibault, Bar-le-Duc, Saint-Mihie, Ligny-en-Barrois, Verdun, puis l'entreprise essaima dans toute la France ; il y eut jusqu'à 64 ateliers gérant un nombre important de marques exclusives ; les établissements Seiligmann étaient les seuls en Europe à produire eux mêmes les tissus qu'ils coupaient et confectionnaient (le coton brut arrivait d'Amérique ou d'Egypte) ; après avoir été la première affaire de chemiserie en Europe, son activité se réduisit en subissant la concurrence du libre échange ; en 1968, la société fut reprise par le groupe Indreco, leader français de confection féminine ; ce n'est qu'en 1975 que la société Seiligmann retrouva une forte croissance ; le château a brûlé vers 1980. En 1978, elle employait 322 personnes ; mais comme d'autres industries françaises, elle connaît aujourd'hui une nouvelle baisse d'activité
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise
Plan régulier en U
2 étages carrés
Élévation ordonnancée ; élévation à travées
Croupe
Énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Situé rue Raymond Poincaré, le château est un bâtiment de plan en U, à 3 corps principaux, élévation ordonnancée à travées ; les toits d'ardoise en croupe sont percés de lucarnes en fonte ; une marquise longe toute la façade du corps central ; dans l'enceinte de l'usine, une tour ronde rhabillée en style troubadour, est une tour des anciens remparts de Vaucouleurs ; elle est couverte d'un toit conique
Mauvais état
Propriété d'une personne morale
1993
© Région Lorraine - Inventaire général
1994
Collin Simone ; Thiébaut Pascal
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63