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Manoir, Coët By (Guégon)

Inventaire

manoir

Bretagne ; Morbihan (56) ; Guégon ; Coët By

Pays d'Accueil touristique d'Oust à Brocéliande

Josselin

Coët By

1985 ZN 146

en écart

chapelle ; colombier ; dépendance

15e siècle ; 17e siècle

Le texte de réformation (recensement de la noblesse) de 1427 mentionne le manoir de Coetbic qui appartient à Ollivier dou Coetbic, ""noble en laditte paroisse"". A la montre (convocation de l'arrière ban à la revue militaire) de 1464, Ollivier de Coetbic dispose de 200 livres de rentes ; à celle de 1477, la dame de Couetbic dispose de 60 livres de rentes.La famille du Val apparaît lors de la montre de 1481 : ""Guillemette de Langouet morte ; et en est héritier la femme Colas du Val seigneur de Coasbic"", qui dispose alors de 100 livres de rentes. En 1536, le manoir de Couesbic est à Louis du Val. En 1572, aveu de Jeanne du Couedic, tutrice de Grégoire de Trécesson, son fils pour le manoir de Couesbit.""De l'ancienne demeure [...] subsistent encore une partie des bâtiments et le magnifique porche donnant accès à la cour seigneuriale. L'habitation, ruinée pendant la Ligue, fut reconstruite ainsi que la chapelle au 17e siècle puis remaniée au 18e siècle. Depuis une cinquantaine d'années, l'ancienne gentilhommière est abandonnée. L'habitation principale dépourvue de caractère, vers laquelle convergent les nombreuses avenues de l'ancien parc, périclite"" (Du Halgouët).Coet By ou Couesby était une vicomté successivement aux Couësby, du Val, Talhouët et Huchet de Cintré.Restauration en cours depuis 1987 : toitures, huisseries, maçonnerie.(Menant Marie-Dominique, inventaire topographique, 2014)Ancien logis du 15e siècle ; nouveau logis construit au 17e siècle ; remanié au 18e siècle (intérieur) ; chapelle du 17e siècle ruinée ; portail de la cour détruit.Dans Potier, famille du Val, seigneur de Couesby : d'argent à deux fasces de sable à la bordure de gueules besantée d'or. Le manoir de Coët By, reconstruit aux 17e et 18e siècles, a préservé son logis primitif ; dans la salle, pourvue d'un jour de surveillance, prend place une monumentale cheminée flanquée d'une porte et d'une niche, portant sur son linteau un écu au lion rampant.(Ducouret Jean-Pierre, inventaire topographique, 1992)

schiste ; granite ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; appareil mixte

ardoise

en rez-de-chaussée ; 1 étage carré

élévation à travées

toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour

-Logis du 15e siècle à un étage carré, cheminée monumentale armoriée, escalier hors œuvre en vis, 2 souches de cheminées octogonales. Souche octogonale, ancienne cour fermée, cheminée incorporée, judas, charpente à ferme à liens courbes.Ensemble manorial complexe, construit en plusieurs campagnes et partiellement ruiné.-Premier logis du 15e siècle avec tour d’escalier à l’arrière et deux souches octogonales jumelées, agrandi vers l’est. Ce logis de plan rectangulaire comprend rez-de-chaussée, étage et comble. Au rez-de-chaussée la salle au sol en terre sauf près de la cheminée du mur de refend qui conserve un dallage en granite en mauvais état ; cheminée monumentale de type incorporé dans le mur de refend, dont le linteauporte un blason ; les armoiries : de .. au lion de .. ne sont pas identifiées etne correspondent pas à celles de la famille de Couesby. A gauche de la cheminée,une niche murale qui pourrait être un passe-plat aujourd’hui muré ; àdroite, porte de communication avec l’ancienne cuisine ; pierre sculptéesous le linteau. Contre le mur nord porte conservant un vantail ancien donnantdans la cage d’escalier ; au-dessus, jour (de surveillance ?) muni devolets de bois. La deuxième porte d’entrée est très probablement une anciennefenêtre : large ébrasement intérieur. Escalier en vis sans jour tournant à droite en pierre jusqu’à l’étage, en bois au-dessus (marches d’assemblage ; cet escalier est en mauvais état.-L’étage est très remanié et recoupé par des cloisons du 18e siècle. Dans l’angle nord-ouest les latrines, originellement en encorbellement sont en place. Vestiges d’autres latrines sur le mur nord dont les consoles sont apparentes à l’extérieur. Comble également remanié conservant au moins une ferme à liens courbes.-Devant le logis une cour autrefois fermée par un portail disparu de nos jours mentionné par Du Halgouët : porte charretière en arc en plein cintre à archivolte de même, flanquée d’une porte piétonne en arc brisé avec archivolte ; au-dessus, panneau de pierre sous un larmier portant des armoiries illisibles.-Second logis du 17e siècle à l’est du précédent : rez-de-chaussée surélevé et comble à surcroît couvert d’un toit à croupes ; ce logis est prolongé par une chapelle contemporaine, aujourd’hui ruinée. Devant le logis, une cour. -Colombier à proximité au sud (100m environ), de plan circulaire, en ruine, contenant 792 boulins.

sculpture

armoiries

Armes non identifiées : lion dressé.

souche octogonale, ancienne cour fermée, cheminée incorporée, judas, charpente à ferme à liens courbes

restauré

1987

à signaler

propriété privée

dossier individuel

1987 ; 1992 ; 2014

(c) Inventaire général

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35