Carrière

Dénomination de l'édifice

Carrière

Appellation d'usage

Carrières de Moissey

Titre courant

Carrière

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Moissey

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Montmirey-le-Château

Lieu-dit

Bois de la Serre

Références cadastrales

1971 AC 23, 25, 31, 32, 84, 85, ZC 124, 125

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Bureau ; transformateur ; excavation ; aire de concassage ; aire de lavage ; aire des produits manufacturés ; hangar industriel ; silo ; atelier de réparation ; transporteur automatique par câbles ; pont bascule ; étang

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1976

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par tradition orale

Description historique

Le massif de la Serre fournit de la pierre à bâtir (eurite, porphyre) et de la pierre meulière (arkose ou grès vosgien), cette dernière exploitée dès le néolithique. Le 3 octobre 1918, la carrière communale de Moissey est expropriée et mise à disposition du service des Ponts et Chaussées. Les bâtiments, le poste de concassage et les installations (avec voie Decauville et de tramway) sont réalisés de 1918 à 1920, et l'exploitation commence en 1924. La carrière est reprise avant 1931 par l'entreprise Marcel Teliet et déplacée en 1956 à gauche de la route (communes de Moissey et d'Offlanges). Elle passe en 1960 à V. Mussot puis en 1963 aux entreprises Pernot (de Crotenay) et Screg Est. Cette dernière, la Société routière et d'Entreprise générale, fondée en 1964, descend de la Société chimique de la Gironde, née en 1917 et qui fabrique des liants (émulsions de bitume) pour l'industrie routière (elle fusionnera avec la SA Colas). Une unité moderne est montée en 1976 par les Ateliers Bergeaud de Mâcon (ABM) et le poste de concassage est transformé en poste de lavage. Le site emploie 25 à 30 personnes de 1963 à 2010 (19 en 1988), 12 en 2020. L'autorisation d'exploiter a été renouvelée pour 12 ans en 2017 et la production est actuellement de 150 000 t (pour un tonnage maximum autorisé de 250 000 t), dont 95 % destinés aux postes d'enrobage et aux entreprises routières.

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; pierre ; métal ; enduit partiel ; essentage de tôle ; béton aggloméré ; parpaing de béton ; moellon

Matériaux de la couverture

Métal en couverture ; béton en couverture ; ciment amiante en couverture ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée ; moteur électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

Bureau, bâtiment de la bascule et poste de surveillance désaffecté construits sur un soubassement en moellon d'eurite. Béton utilisé sous forme de parpaings pour les murs, de briques pour les encadrements de baies, aggloméré pour le poste de lavage et le toit des bâtiments de la bascule et du poste de surveillance. Toit en pavillon du bureau couvert d'ardoises.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc plein cintre

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique ; propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1988

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

1988 ; 2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel