POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Aciérie, grosse forge, laminoir, fonderie dite S. A. pour la fabrication de l'acier, puis Société des aciers français, puis usine Saint-Marcel

Désignation

Dénomination de l'édifice

Aciérie ; grosse forge ; laminoir ; fonderie

Appellation d'usage

S. A. pour la Fabrication de l'Acier, puis Société des Aciers Français ; puis Usine Saint Marcel

Titre courant

Aciérie, grosse forge, laminoir, fonderie dite S. A. pour la fabrication de l'acier, puis Société des aciers français, puis usine Saint-Marcel

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Hautmont ; rue Saint-Marcel

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautmont

Adresse de l'édifice

Saint-Marcel (rue)

Références cadastrales

1988 A1 27, 28 A 30, 43

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Rivière canalisée de la Sambre

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; quai

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1859 ; 1869

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

1859 : installation de l'aciérie par M. Dumon sous l'appelation S.A. pour la fabrication de l'acier selon le procédé _Chenot. Rachat en 1869 par la société de Vezin-Aulnoye qui y fabrique des rails en fer puis en acier à partir de 1876. Une nouvelle fonderie est mise en place en 1893 fournissant les pièces moulées aux quatre usines de la société. Les fontes employées proviennent des hauts fourneaux de Aulnoye et Maxéville. L'usine devenue Saint-Marcel produit ainsi les fers pour les Cies de chemins de fer, les clouteries et exporte sa production vers l'Amérique et l'Inde. Elle appartient à la Cie des forges et aciéries de la marine d'Homécourt vers 1905. Entièrement détruite au cours de la Première Guerre mondiale, l'usine est reconstruite pour se consacrer uniquement au laminage de fers marchands. A une date inconnue, elle appartient à l'Union Sidérurgique Lorraine ou Sidelor puis en 1968 entre dans la Société Wendel-Sidelor. En 1979, elle ferme définitivement ses portes sous la raison sociale Trancel, filiale d'Unimétal et fabriquait alors des traverses pour la SNCF et autres produits laminés. Elle est aujourd'hui entièrement détruite. L'usine comprend en 1895 des laminoirs, des ateliers de réparation, une fonderie, une fabrique de brique réfractaire, 33 machines à vapeurs, 25 chaudières, 17 fours à puddler, 10 fours à réchauffer, 7 trains de laminoirs, 4 pilons à vapeur, 16 scies et cisailles, 9 grues, 6 pompes à vapeur etc. Elle consomme annuellement 32 000 t de fonte, 36 000 t de charbon pour produire 25 à 26 000 t de fers finis d'une valeur approximative de 3 500 000 francs. En 1971, elle possède 2 fours poussants au fuel, 2 trains de laminoirs, 1 atelier de parachèvement, la capacité de laminage est de 50000 tonnes par an. Le personnel se compose de 750 ouvriers en 1895 et bénéficie d'une caisse de secours, d'une assurance maladie et une caisse de retraite. En 1971, elle compte 300 ouvriers contre 15 fin 1989

Description

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie particulière

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

1993

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex

1/2
Vue générale.
Vue générale.
© Inventaire général, ADAGP ; © Collection particulière
Voir la notice image
Bords de la Sambre et pont roulant des usines Saint-Marcel.
Bords de la Sambre et pont roulant des usines Saint-Marcel.
© Inventaire général, ADAGP ; © Collection particulière
Voir la notice image