Ensemble métallurgique des forges et fonderies de la Providence, puis Cockerill Ougrée Providence, puis Cockerill Sambre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ensemble métallurgique

Appellation d'usage

Titre courant

Ensemble métallurgique des forges et fonderies de la Providence, puis Cockerill Ougrée Providence, puis Cockerill Sambre

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Hautmont ; rue de la Providence

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautmont

Adresse de l'édifice

Providence (rue de la)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Rivière de la Sambre

Partie constituante non étudiée

Laminoir ; aciérie ; atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; laboratoire d'essais ; logement patronal ; logement d'ouvriers

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1843 ; 1845 ; 1847 ; 1853 ; 1855 ; 1866 ; 1873 ; 1904 ; 1921 ; 1949 ; 1958 ; 1966 ; 1978

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Ensemble métallurgique composée d'une aciérie, de laminoirs, d'un bureau construits vers 1920 et d'un laboratoire construit en 1965. Ensemble métallurgique fondé en 1832 par M. Puissant d'Agimont avec des capitaux belges. Celle-ci ne comprend alors que des laminoirs situés à Marchiennes (Belgique) au lieu-dit La Providence. L'assemblée générale du 12 juin 1843 prend la décision de créer une nouvelle usine à Hautmont, sur la Sambre et le tracé probable d'une ligne de chemin de fer. Celle-ci sera équipée de laminoirs à tôles, à barres marchandes et surtout à rails bientôt nécessaires pour le réseau ferroviaire français. De plus, outre des considérations douanières, Hautmont est proche des charbonnages du Borinage et des mines de fer de l'Avesnois et est relié à Charleroi par la Sambre. L'usine d'Hautmont prend rapidement de l'ampleur fournissant des tôles de marines au gouvernement français et des rails aux compagnies de chemins de fer. Entre-temps, une usine est construite à Réhon (Belgique) et en 1898 à Marioupol en Russie sous le nom de S.A. Providence Russe. A Hautmont, l'usine qui avait été complètement modernisée de 1904 à 1914 est entièrement détruite lors de la Première Guerre mondiale. On construit l'aciérie Martin Siemens et on réinstalle un train à tôles récupéré en Allemagne. En 1921, l'usine s'étend sur la rive droite de la Sambre où sont construits de nouveaux trains de laminoirs. Souffrant peu de la Seconde Guerre mondiale, la société se modernise. En 1966, elle devient la société Cockerill Ougree Providence, puis Cockerill Sambre. Fermeture de l'usine en 1985. La S.A. de La Providence installe en 1843 à Hautmont des laminoirs et une fonderie. Erection d'un premier haut fourneau et de 40 fours à coke en 1845. Agrandissement en 1847. Construction d'un deuxième haut fourneau en 1853 puis d'un troisième en 1855. Nouvel agrandissement en 1866. Constructions de 50 fours à coke en 1873. Construction de 4 fours Martin vers 1890. En 1895, l'usine d'Hautmont produit 60000 t de fers marchand, tôles et 6000 tonnes de pièces moulées en fonte. Construction d'un atelier de galvanisation en 1904. Etablissement d'une tôlerie moderne et de 3 fours Martin en 1949. Installation d'un nouveau Blooming en 1958. Construction d'un laboratoire en 1966. En 1970, la production est de 165000 t d'aciers spéciaux, les installations s'étendent sur une superficie de 55 ha dont 9 couverts. Mise en activité d'une aciérie électrique en 1978. La providence d'Hautmont occupe jusqu'à 2500 ouvriers bénéficiant de logements, d'une caisse de secours. Elle en compte encore 1700 en 1970. Voir dossiers individuels aciérie, laminoir, bureau, laboratoire des forges et fonderies de La Providence