Usine de menuiserie ; usine de matériel ferroviaire
Usine de Menuiserie et Usine de Matériel Ferroviaire Gustave Carde et Fils S.A., puis Sté Carde Frères
Usine de menuiserie et usine de matériel ferroviaire Gustave Carde et Fils S.A., puis Sté Carde Frères.
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; 32 à 37 quai de Queyries
Gironde
Bordeaux-7
La Bastide
Queyries (quai de) 32 à 37
1990 AY 64, 66, 67, 71 A 74
En ville
Bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; logement patronal
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1894 ; 1914 ; 1922
Daté par source ; daté par travaux historiques
Construite en 1894, la menuiserie Carde avait été créée en 1860, rue Condillac à Bordeaux. L'usine, dirigée par la famille Carde, prospère rapidement et diversifie ses activités en créant une unité de montage et fabrication de matériel roulant tels des wagons et des carrosseries pour automobiles, et un atelier de construction de charpentes métalliques et de grues. Le port de Bordeaux devient son principal client. Dès 1914, pour ce type de construction, la Sté Carde représente la plus grande industrie bordelaise. Temporairement pendant la guerre, l'atelier, situé au no 36 quai de Queyries, abrite une fonderie. Cette unité est créée en 1915, spécialement pour la fabrication des obus VB et des pièces en fonte malléable. Afin de répondre au vaste marché que constituent les colonies françaises, de nouveaux bâtiments sont édifiés en 1922 pour accueillir un parc de machines plus important. Ces ateliers fonctionnent en liaison avec l'unité située rue Gustave Carde. Des difficultés occasionnées par une grève des ouvriers, faisant suite à plusieurs pertes de marchés avec l'Outre-Mer, aboutissent en 1937 à la dissolution de l'entreprise Carde. Une nouvelle société est alors créée et s'oriente vers la fabrication de carrosseries automobiles et de préfabriqués en bois. Vers 1945, une partie de l'usine est utilisée par la Sté Morvan pour stocker du bois à oeuvrer, puis sert d'entrepôt de cannes à pêche. Toute activité industrielle cesse en 1970. L'énergie, fournie par une machine à vapeur de 60 ch, est remplacée en 1945 par l'électricité. 1 500 ouvriers en 1914, 3 000 en 1917 dont 250 en grève, et 400 en 1922.
Calcaire ; pierre ; bois ; pan de bois ; essentage de planches
Tuile mécanique ; tuile creuse ; ardoise ; verre en couverture
2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit brisé en pavillon ; verrière
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Bureau : 2 étages carrés, élévation ordonnancée en pierre et tuile creuse. Logement patronal : 1 étage carré et étage de comble, élévation ordonnancée, toit brisé en pavillon en tuile creuse et ardoise, fronton triangulaire, oculus et baies en arc segmentaire au dessus de l'ancienne entrée. Atelier de fabrication en pierre, pan de bois et essentage de planches, toit à longs pans couvert en tuile mécanique et verre, portail en plein-cintre.
Baie rectangulaire,arc segmentaire,arc plein-cintre,oculus
Menacé ; établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1990
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1990
Kabouche Marie
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37