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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de construction navale Chaigneau et Bichon, puis Chantiers et Ateliers de la Gironde S.A. Ets Schneider, puis Forges et Chantiers de la Gironde, actuellement Construction Navale de Bordeaux.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de construction navale

Appellation d'usage

Usine de Construction Navale Chaigneau et Bichon, puis Chantiers et Ateliers de la Gironde S.A. Ets Schneider, puis Forges et Chantiers de la Gironde, actuellement Construction Navale de Bordeaux

Titre courant

Usine de construction navale Chaigneau et Bichon, puis Chantiers et Ateliers de la Gironde S.A. Ets Schneider, puis Forges et Chantiers de la Gironde, actuellement Construction Navale de Bordeaux.

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Lormont ; chemin Banlin

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gironde

Canton

Lormont

Adresse de l'édifice

Banlin (chemin)

Références cadastrales

1989 AT 218, 220, 226, 227, 230, 231, 349, 351 A 354

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Garonne (la)

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; corps de garde ; stationnement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1836 ; 1915 ; 1929 ; 1959 ; 1973

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Etablissement en 1836, du chantier naval Chaigneau et Bichon. Reprise de l'affaire en 1882, par les Ets Schneider qui fondent la S.A. Chantiers et Ateliers de la Gironde, spécialisée dans la construction de navires de guerre pour la Marine nationale. Extensions vers 1913 des ateliers de construction des navires marchands et des chalands pétroliers. Participant à l'effort de guerre, une fonderie de cuivre est établie temporairement en 1915, pour fabriquer des douilles d'obus. Après un dépôt de bilan en 1927, les Forges et Chantiers de la Gironde se portent acquéreurs de l'entreprise en 1929. D'importantes difficultés financières entraînent divers rachats successifs : en 1959, par les " Ateliers et Chantiers de Dunkerque et Bordeaux ", puis en 1968, par les " Constructions industrielles et navales de Bordeaux ". N'ayant pas obtenu le soutien de l'Etat, les portes des chantiers se ferment définitivement en 1970 et tout le matériel est vendu. Une partie du site désaffecté est occupée, à partir de 1973, par William Pitters qui installe ses unités d'embouteillage et de négoce de vins et spiritueux : rénovation des façades et construction des bureaux. Certains ateliers abritent les activités de la Sté Meneret qui pratique le négoce des bois français et tropicaux. Des bâtiments sont occupés, entre 1979 et 1985, par les Ateliers et Chantiers du Sud-Ouest (A.C.S.O.) pour construire des quartiers d'habitation destinés à l'industrie pétrolière offshore. Redevenus vacants, ces locaux sont réinvestis, en 1987, par une société nouvellement créée " Construction Navale de Bordeaux S.A. " (C.N.B.) qui construit des voiliers de plaisance. En 1970, le parc de 290 machines de forge et de chaudronnerie est vendu. 40 ouvriers en 1836. 400 en 1844. 2 500 en 1884. 3 500 en 1890. 2 500 personnes sont licenciées en 1927. 1951 : 2 000 employés. Licenciement général en 1969. En 1989 : 15 employés chez Meneret, 130 chez W. Pitters et 52 chez C.N.B.. Existence d'un fonds d'archives privées.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; brique ; matériau synthétique en gros oeuvre ; métal ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; verre en couverture ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; lanterneau ; terrasse ; toit à longs pans brisés ; verrière

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie navigable et embranchement ferroviaire. Anciens ateliers de fabrication, actuellement magasins et entrepôts industriels : en brique revêtue de tôle, toit à lanterneaux ; 1 atelier : charpente en béton apparente ; 1 atelier : trois vaisseaux, éclairage zénithal, structure métallique, remplissage de briques. 2 bureaux, l'un en matériaux synthétiques et toit terrasse, l'autre est désaffecté et menacé : 1 étage carré et étage de comble, élévation ordonnancée, en pierre avec toit brisé en ardoise, baies en arc plein-cintre. Corps de garde en brique et enduit. Surface bâtie en m2 : 77000.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire,arc plein-cintre

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1989

Date de rédaction de la notice

1989

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37