Usine de poterie de la Pointe, puis Laborde, actuellement de Gradignan.

Dénomination de l'édifice

Usine de poterie

Appellation d'usage

Usine de Poterie de la Pointe, puis Laborde, actuellement de Gradignan

Titre courant

Usine de poterie de la Pointe, puis Laborde, actuellement de Gradignan.

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Gradignan ; 64 avenue de la Poterie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gironde

Canton

Gradignan

Lieu-dit

La Poterie

Adresse de l'édifice

Poterie (avenue de la) 64

Références cadastrales

1845 A 778 A 790 ; 1990 AW 301, 933 A 935, 1011, 1012

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; four industriel ; logement patronal

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1854 ; 1890 ; 1982

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Description historique

La poterie de la Pointe fait partie, en 1750, de la terre noble de Rouillac, propriété du Président du Parlement de Bordeaux. Pierre Debans, membre de la Chambre de commerce, en fait l'acquisition en 1854 et construit le logement patronal et un 3e four. Propriété du baron Haussmann pendant quelques années, la poterie est ensuite rachetée, en 1890, par Vincent Desbats, potier locataire depuis 1881, pour produire des poteries de grès, des poteries fines et des faïences. Il fait rénover les ateliers et les fours. Son gendre, Pierre Laborde, lui succède en 1907. La direction est assurée successivement par ses fils et ses petits fils formés dans les ateliers de Limoges et diplômés de l'école de Sèvres. L'exploitation est florissante pendant des décennies et la production, livrée dans toute la Gironde, est de grande qualité. En 1955, la poterie s'arrête de fonctionner : elle ne peut soutenir la forte concurrence des fabriques industrielles et l'utilisation généralisée des matières plastiques. Longtemps désaffecté, le site est racheté par la communé en 1982 : des ateliers vétustes sont démolis et un atelier de poterie est édifié et loué à un artisan potier, en 1987. 1890 : un malaxeur de terre est entraîné par un moulin à manège. 1907 : mise en service des agitateurs mécaniques. 1935 : four à moufles fonctionnant au bois. En 1990, les pièces sont coulées dans des moules en plâtre et cuites dans des fours électriques. Encore en place : 2 anciens fours à faïence, dits " four-bouteille ", uniques en Gironde. Chauffés au bois, ces fours comprennent 2 niveaux séparés par une sole percée de " trous de passage " pour les flammes. 4 alandiers, servant à l'alimentation en coke du foyer, sont munis de piliers pour dévier les flammes trop violentes qui se dispersent ainsi dans la chambre de cuisson. Le " laboratoire " où se réalise la seconde cuisson, dite de " grand feu ", des pièces émaillées, à flamme directe à 1 280 °C est surmonté d'une chambre du " dégourdi ", encore appelée " globe ", où s'effectue la première cuisson à 900 °C. Le globe se prolonge par la cheminée. 1907 : 50 ouvriers. 1937 : 44 ouvriers. 1990 : 6 personnes. Existence d'un fonds d'archives privées.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre ; moellon ; brique ; bois ; verre

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Logement patronal : 1 étage carré en pierre, élévation à travées et toit à croupe. Atelier de fabrication : pierre au rez-de-chaussée, chaînes d'angle et jambe en pierre, brique au 1er étage avec mur ouest en verre. Atelier de fabrication en pierre et bois. Fours industriels, dont l'un est abrité par un bâtiment en moellon et brique avec toit en pavillon et baies en arc plein-cintre : section circulaire, 5 m de diamètre extérieur et 10, 80 m de hauteur, en briques réfractaires avec cerclage métallique pour limiter la dilatation en cours de cuisson. Surface du site en m2 : 29165.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire,arc plein-cintre

État de conservation (normalisé)

Restauré

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Four industriel

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1990

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37