Minoterie dite les Grands Moulins de Paris-Usine de Bordeaux.

Dénomination de l'édifice

Minoterie

Appellation d'usage

Grands Moulins de Paris Usine de Bordeaux

Titre courant

Minoterie dite les Grands Moulins de Paris-Usine de Bordeaux.

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; 38 quai de Brazza

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gironde

Canton

Bordeaux-7

Adresse de l'édifice

Brazza (quai de) 38

Références cadastrales

1995 AF 8

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; entrepôt commercial ; magasin industriel ; laboratoire ; atelier de réparation ; silo ; transporteur automatique par câbles ; bureau d'entreprise ; boulangerie ; infirmerie ; château d'eau ; pont-bascule ; quai ; voie ferrée ; poste de chargement

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Sangati (matériel de meunerie)

Description historique

La minoterie est édifiée en 1920 et 1921 selon un plan conçu par les architectes du service des constructions de la Société d'Entreprise Meunière, à Paris. En 1922, après un incendie, une grande partie des bâtiments est reconstruite. Les Grands Moulins de Bordeaux sont constitués en 1924 avec une participation majoritaire des Grands Moulins de Paris Austerlitz. Les semoules sont vendues aux diverses fabriques de pâtes alimentaires de Bordeaux et les farines étuvées sont expédiées dans les colonies d'Afrique occidentale et d'Indochine. Dans les années 1950, construction de nouveaux silos. L'usine est alors intégrée au groupe Vilgrain puis vers 1970, elle devient, une unité à part entière des Grands Moulins de Paris. En 1988, le moulin est entièrement automatisé et l'usine alors devient l'une des plus modernes d'Europe. En 1989, le groupe Bouygues rachète la minoterie. Bordeaux, seconde usine en France pour sa puissance d'écrasement, écoule sa production pour une part grâce aux exportations maritimes depuis Bassens et pour l'autre part en livrant les boulangeries, les biscuiteries et les biscotteries du Sud-Ouest de même que les magasins de grandes et moyennes surfaces. L'usine marche en feu continu. La capacité totale de stockage est de 150 000 quintaux de " blé sale ", 16 000 quintaux de blé propre et 10 000 quintaux de farine. La puissance de mouture s'élève à 2, 3 millions de quintaux par an soit 6 600 quintaux par 24 heures. À côté de leurs laboratoires analytiques et de contrôles, les Grands-Moulins possèdent un laboratoire de recherche tourné vers les études de panification et la création de nouveaux mélanges de farine. Un centre de formation est créé. Il a pour but d'enseigner aux artisans boulangers différentes techniques de fabrication et de les former, également, à la vente de leurs produits. La fabrication est réglée par la centrale informatique de production. Le matériel Sangati, Padoue (Italie) comprend les trieurs de " blé sale " et les épierreurs, les appareils à brosses métalliques, les broyeurs convertisseurs et les plansichters. 1957 : 400 salariés ; 1960 : 300 salariés ; 1990 : 170 salariés et 90 à l'usine d'aliments pour le bétail. 1995 : 80 employés dont 5 équipes de 2 personnes à la centrale informatique de production qui nécessite une présence continue.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; béton ; béton armé ; enduit ; métal ; pan de fer ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tuile plate ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée surélevé ; 7 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; toit en pavillon

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Ensemble de bâtiments, présentant une structure et un plancher en béton armé avec toit à longs pans en tuile mécanique ; tour château d'eau de 48 m de hauteur, toit en pavillon en tuile plate, oculus, baies en arc segmentaire et 4 lucarnes. Ateliers de fabrication : 5 étages carrés et 1 étage de comble avec charpente en bois. 1 magasin industriel avec quai de chargement, rez-de-chaussée surélevé, 7 étages carrés et 1 étage de comble avec 9 lucarnes, élévation ordonnancée à 9 travées, pignon découvert et baies en plein-cintre au 6e étage ; il est prolongé par un bâtiment en rez-de-chaussée avec baies en arc segmentaire. Laboratoire et bureau : rez-de-chaussée surélevé et 4 étages carrés avec baies en arc segmentaire au 3e étage. Bureau et boulangerie avec toit en pavillon, atelier de réparation et infirmerie sont en pierre et enduit avec couverture en tuile mécanique. Magasin industriel en pan de fer et essentage de tôle. Silos en béton armé ou en métal. Poste de chargement abritant les moteurs, en pan de fer et béton armé avec toit en pavillon en tôle ondulée. Surface du site en m2 : 60619.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire,arc segmentaire,arc plein-cintre,oculus

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1995

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37