Halle (poissonnerie)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Halle

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Poissonnerie

Appellation d'usage

Halle au poisson ; poissonnerie

Titre courant

Halle (poissonnerie)

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loir-et-Cher (41) ; Blois ; rue du Commerce

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Blois centre

Adresse de l'édifice

Commerce (rue du)

Références cadastrales

1810 ; A ; 1344

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Fontaine

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Pinault A (architecte)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé

Parties déplacées à : 41, Blois

Description historique

La halle aux poissons existe sans doute dès le 13e siècle et dépend du domaine comtal. Selon la tradition orale elle aurait été reconstruite grâce aux dons de François 1er avant 1525 ; les piliers et arcades à l'intérieur de la halle dateraient de cette période ; en 1783 le domaine royal aliène la poissonnerie à un particulier qui entreprend des travaux pour la remise en état de la charpente et du pavé ; saisi et vendu aux enchères à la Révolution, le bâtiment devient propriété de la ville ; en 1806 l'architecte Pinault entreprend d'importants travaux ; l'ancienne façade sur la rue de la Poissonnerie et la fontaine sont détruites. La nouvelle façade sera reculée d'un mètre par rapport à l'alignement de la rue, ce qui permettra de dégager l'entrée du bâtiment et d'adosser une nouvelle fontaine sans gêner la circulation ; la charpente et la toiture sont aussi entièrement refaites ; en 1902 on ajoute en façade au-dessus de la corniche un étage attique et un fronton ; à l'intérieur les murs sont recouverts de carreaux de faïence ; bombardé en 1940 le bâtiment est détruit, les pierres de deux piliers et d'une arcade ont été remontées dans la cour des jacobins.