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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir dit Maison forte de la Rigaudière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir ; maison forte

Appellation d'usage

Maison forte de la Rigaudière

Titre courant

Manoir dit Maison forte de la Rigaudière

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Jassans-Riottier ; 1699 quai Maurice Utrillo

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Trévoux

Lieu-dit

Riottier

Adresse de l'édifice

Maurice Utrillo (quai) 1699

Références cadastrales

1823 C 180 A 183 ; 1984 C 241, 242

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Jardin d'agrément ; cour ; enceinte ; logement ; parties agricoles ; glacière ; puits ; croix de chemin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 2e moitié 16e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La maison forte de la Rigaudière s'élève en bordure de Saône, au pied de la motte castrale de Riottier. Après l'occupation savoyarde du début du 15e siècle, le château, rendu à l'archevêque de Lyon en 1445, est peu à peu abandonné, les habitants s'étant réfugiés au bord de la rivière où se constitue le hameau de Riottier. Lorsqu'en 1572 l'église de Lyon vend le fief à David de Cleberg, l'aile gauche de la maison forte, datable du 15e siècle, existe déjà. Le nouveau seigneur est le fils de Jean Kleberger, dit le bon Allemand, banquier de François Ier et principal fondateur de l'hospice de la Charité de Lyon. On peut attribuer à David de Cleberg la construction du corps principal, l'embellissement et l'achèvement de la maison avant son décès en 1592. Passée avant 1774 aux Hubert de Saint-Didier, la Rigaudière est cadastrée en 1823 comme maison, sol, cour, glacière, serre et jardin, au nom de Chaussat de Montessuy. Date 1778 sur le piédroit de la porte de la petite cour. Croix portée sur l'ancien cadastre, dans l'angle nord du jardin (refaite). Adjonction d'un escalier extérieur (avec remploi d'un réseau de baie gothique provenant de l'église de Riottier détruite en 1854) et remaniements au 19e siècle. Démolition des communs après 1978, effondrement d'un corps de portique en 1986

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; pisé ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; appentis

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur ; escalier droit ; en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Bordé d'un jardin au nord-ouest et au sud-ouest, le bâtiment actuel est constitué de plusieurs corps de plan en L sur cour fermée ; un porche, vouté au 1er niveau, ouvre sur le chemin latéral ; le côté sud-est de la cour est ferme par un mur de soutènement, vestige de l'enceinte basse de la Poype, le côté nord-est par un mur de clôture flanqué d'une petite tour carrée garnie d'archères canonnières cruciformes ; contre ce mur s'adossaient les communs, ainsi qu'un portique avec galerie haute à colonnade en pierre dorée (disparus) ; le bâtiment est construit en moellons, avec encadrement des baies en pierre de taille de calcaire blanc ou jaune, et couvert de tuiles creusés ; il contient quatre logis équipés de cheminées, de placards et d'éviers en pierre ; deux escaliers en vis demi hors-oeuvre sur cour, reliés par une élévation refaite partiellement en pisé, et un escalier extérieur droit côté jardin, desservent les logis ; dépendances au rez-de-chaussée ; le logis le plus ancien (d) , formant l'aile gauche, est bordé sur deux niveaux d'une galerie à poteaux de bois ; de petites dépendances prolongeant cette aile faisaient retour sur la cour, jusqu'au puits ; le corps de logis à, au nord-est, de quatre niveaux, comprend une cave voûtée en plein-cintre sous le logis

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Symbole : écu ; pilastre ; feuille

Description de l'iconographie

Sujet : écu non blasonné, support : cheminée du logis à ; sujet : feuille en bas relief, support : consoles de cheminée du logis C ; sujet : pilastres terminés en pattes de lion, support : chambranle de la baie du puits

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1996/03/14 : inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation ; cheminée ; puits

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

1995

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Jourdan Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

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Vue d'ensemble du bâtiment, élévation sud-est sur cour.
Vue d'ensemble du bâtiment, élévation sud-est sur cour.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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Elévation antérieure nord-ouest sur jardin.
Elévation antérieure nord-ouest sur jardin.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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