Maison forte
Manoir de la Rigaudière
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Jassans-Riottier ; 1699 quai Maurice-Utrillo
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Maurice-Utrillo (quai) 1699
AT 54
15e siècle ; 16e siècle
La maison-forte de la Rigaudière s'élève en bordure de Saône, au pied de la motte castrale, ou poype de Riottier. Après l'occupation savoyarde du début du XVe siècle, le château, rendu en très mauvais état à l'archevêque de lyon en 1445, est peu à peu abandonné, les habitants s'étant réfugiés au bord de la rivière où se constitue le hameau de Riottier. Lorsqu'en 1572, l'église de Lyon vend le fief à David de Cleberg, l'aile gauche de la maison forte est probablement déjà construite. Le nouveau seigneur est le fils unique de jean Cleberger, dit "le bon allemand", banquier de François ier et principal fondateur de l'hospice de la Charité de Lyon. Aucun indice ne confirme l'attribution des travaux sur le corps principal, l'embellissement et l'achèvement du manoir de David de Cleberg avant son décès en 1592. On ne sait ce que devient ensuite la Rigaudière, qui passe en 1774 aux Hubert, seigneurs de Saint-Didier-de-Formans. En 1823, elle est cadastrée comme une maison, sol, et cour, glacière, serre et jardin au nom de Chaussat de Montessuy. Le bâtiment subit quelques modifications dans la seconde moitié du XIXe siècle: transformation de l'élévation sur cour entre les deux tours d'escaliers, adjonction au sud-ouest d'un escalier extérieur, dans lequel est remployé un remplage gothique, provenant probablement de la chapelle Saint-Denis, démolie en 1854. En 1930, le propriétaire A. Mourier, se propose de restituer la façade sur cour, mais le jet, dessiné par un architecte, de galeries superposées reliant les deux escaliers, n'a pas été réalisé. L'édifice est acquis par son propriétaire actuel, en 1977.
Inscrit MH
1996/03/14 : inscrit MH
Manoir (cad. AT 54) : inscription par arrêté du 14 mars 1996
Arrêté
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1996
Dossier de protection