Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinedemeure de notable, dite domaine de Clairecombe
demeure de notable, dite domaine de Clairecombe

Référence de la notice
IA01000235
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Jourdan Geneviève ; Giguet Claire
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Désignation de l'édifice
Titre courant
demeure de notable, dite domaine de Clairecombe
Appellation d'usage
domaine de Clairecombe
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
demeure
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de notable
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Tramoyes ; Clairecombe
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Reyrieux
Lieu-dit
Clairecombe
Références cadastrales
1819 B 117 à 121 ; 1984 B 130, 131, 1335
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
jardin ; cour ; hangar agricole ; étable ; fenil ; pigeonnier ; puits
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1600
Commentaire concernant la datation
porte la date
Auteur de l'édifice
Description historique
Le domaine de Clairecombe était à l'origine une possession des Puyfait du Villars, puis il passe (vers 1600 ?) à la famille Daudé ; les Daudé étaient seigneurs du Poussey au 18e siècle. C'est probablement un membre de cette famille qui fait construire la demeure, dont le porche est timbré d'une pierre armoriée, portant l'inscription CLAIRECOMBE et la date de 1600. L'édifice est celui d'un domaine rural, comprenant un corps de logis, pour le maître et le fermier, et des dépendances agricoles répartis autour d'une cour fermée. Le bâtiment a été en partie remanié, probablement dans le courant du 18e et au 19e siècle (baies à piédroits de brique). Sur le plan cadastral de 1819, il apparaît de plan carré entourant une vaste cour, et à l'extérieur, contre l'élévation sud-est du corps de logis, des jardins de plan régulier, sans doute potager à droite et jardin d'agrément à gauche. En 1847, le domaine de Clairecombe passe par alliance à la famille de Sallmard (mariage de Marie-Gabrielle Daudé avec le comte Raymond de Sallmard). Claude Attale Dieudonné Daudé (frère de Marie-Gabrielle) , dernier représentant de la famille Daudé à Tramoyes, a relevé en 1865 une croix de chemin à l'angle du domaine. Au 19e siècle, les vastes écuries de Clairecombe, qui formaient toute l'aile nord, servaient de relais de chevaux. Mais vers 1972, elles se sont effondrées et ont été démolies, de même que le four à pain. Depuis, la demeure a perdu son plan d'origine, elle n'occupe plus aujourd'hui que 3 côtés de la cour ; les dépendances agricoles n'ont plus de fonction et les jardins ont été aménagés différemment.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pisé ; calcaire ; crépi ; brique ; galet
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan régulier en U
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie, en charpente
Couverts ou découverts du jardin de l'édifice
pelouse
Commentaire descriptif de l'édifice
Le bâtiment forme un plan en U, disposé autour d'une cour contenant un puits. La construction est en pisé crépi, sur solin en galets ou en appareil mixte, selon les corps de bâtiment. Les couvertures sont en tuile creuse, chaque corps de bâtiment ayant son propre toit ; le mur de clôture du jardin est couvert d'un chaperon de tuiles. Le corps de logis, simple en profondeur, occupe l'aile est, couverte d'un toit à longs pans et à croupes ; il abrite la maison de maître et le logis du fermier. Le solin apparent (sauf partie logis du fermier) est en assises alternées de briques et galets en arête-de-poisson (appareil dit localement en "tête de chat") ; les chaînes d'angles et les encadrements des baies sont en calcaire du Beaujolais ("pierre dorée"). La façade sur cour, à travées irrégulières, présente deux niveaux, le 1er est percé de 5 portes, précédées chacune d'un degré rectangulaire de 3 marches en pierre, sur un degré de longueur ; les baies sont toutes rectangulaires. La partie réservée au fermier est différenciée par des ouvertures plus petites, tant sur cette élévation que sur l'élévation postérieure sur jardin, où ce sont de simples jours. L'élévation latérale nord, donnant sur le jardin, présente 2 travées et une porte axiale surélevée, accessible par un escalier en pierre à montées convergentes ; l'élévation sud, sur rue, est également précédée d'un degré à montées convergentes. L'intérieur comprend un sous-sol au nord, partiellement enterré, couvert d'un plancher (aéré par un soupirail dans l'élévation postérieure) , un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Dans le logis du maître, un escalier en équerre, à balustrade en bois découpé, donne accès à l'étage ; les marches en pierre portent les marques lapidaires I. B. et certaines pierres des encadrements de fenêtres un F ; l'escalier du logis du fermier est en bois. Le corps en retour d'angle qui se raccorde à l'aile sud renferme un logement (de gardien) au rez-de-chaussée, et un grenier à l'étage, éclairé par deux fenêtres à meneau, l'une sur cour et l'autre sur rue. Les ailes sud et ouest contiennent les dépendances agricoles. L'aile sud est un corps de porche qui abrite, côté cour, un hangar intégrant, au 2e niveau, une grange en encorbellement fermée par un lattis jointif ; cette aile est couverte d'un toit à longs pans, avec pignon couvert à l'ouest, et présente deux élévations sur rue, à chaînes d'angle en brique et solin en pierre dorée et galets en arête-de-poisson alternés, le pignon ouest ayant un fruit à la base. L'élévation principale ouvre sur le chemin d'accès par un portail en anse de panier, dont l'arc en pierre est surmonté d'une pierre gravée d'armoiries et datée 1600 ; au 2e niveau, 3 petites fenêtres (et une dans le pignon) éclairent la grange. Le versant de toit sur cour est porté par 5 piliers en calcaire, dont un en pierre dorée, à base carrée et fûts à angles adoucis ; chacun possède à mi-hauteur un tambour taillé en corbeau, supportant le plancher de la grange. Les tambours des piliers portent des marques lapidaires, NF et GF. Le corps en retour à l'ouest, couvert d'un toit à longs pans, abrite resserres et étables surmontées d'un fenil ; son élévation postérieure (solin en galets) ne compte que 3 fenêtres au 1er niveau. L'élévation sur cour est percée de baies à linteau de bois et piédroits en brique, dont deux portes charretières à linteau segmentaire en bois, l'une à piédroits en pierre ; une sorte de galerie étroite aère le 2e niveau, couvert d'une charpente en bois de 6 fermes. A l'extrémité nord s'adosse le pigeonnier, qui présente un fruit en pierre dorée sur l'angle extérieur nord-ouest ; de plan carré et plus élevé, il est couvert d'un toit en pavillon porté par une charpente apparente en bois équarri, composée d'une enrayure et de fermettes. L'étroite porte d'entrée ouvre sur la cour, la chambre d'envol, au sud, donne sur le toit de l'aile ouest et l'unique fenêtre de l'élé vation postérieure (1er niveau) est munie de barreaux de défense en fers plats "en épine". L'intérieur, à partir de 2 m de hauteur, est entièrement garni de boulins en demi-cercle, espacés de 50 à 60 cm, directement taillés dans le pisé (7 rangées).
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture (étudiée dans la base Palissy )
Commentaire d'usage régional
demeure à plusieurs logis, avec dépendances agricoles
Date de l'enquête ou du récolement
1988
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
pigeonnier
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

Référence de la notice
IA01000235
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Jourdan Geneviève ; Giguet Claire
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Contactez-nousEnvoyer un courriel