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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineenclos funéraire de la famille Garnier des Garets
enclos funéraire de la famille Garnier des Garets

Référence de la notice
IA01000286
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Jourdan Geneviève
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Désignation de l'édifice
Titre courant
enclos funéraire de la famille Garnier des Garets
Appellation d'usage
de la famille Garnier des Garets
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
enclos funéraire
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Ars-sur-Formans ; Cimetière
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Reyrieux
Lieu-dit
Cimetière
Références cadastrales
1984 A 375 ; dans le cimetière non inventorié
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1856
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
signature
Description historique
La famille Garnier des Garets est celle des anciens seigneurs d'Ars. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le cimetière se situait autour de l'église (il en reste quelques tombes en souvenir) , mais il a dû être déplacé, comme presque partout, pour des raisons sanitaires et surtout en raison du projet de construction de la basilique. En 1853, le comte des Garets, maire d'Ars, donne à cet effet un terrain à la commune, dans lequel il réserve un enclos pour sa famille. Le cimetière est clos en 1854, et le tombeau de la famille des Garets, un carré de 1 are, est aménagé en 1856. On procède à la translation des corps des défunts de la famille depuis 1830, date de décès la plus ancienne (Marie-Eugène Vicomtesse des Garets d'Ars) ; les premières tombes sont alignées le long du mur du fond, le maire s'étant réservée celle située dans l'angle, qui porte l'épitaphe suivante : Ici repose / Claude Prosper / Comte de Garnier des Garets d'Ars / maire d'Ars pendant 40 ans / décédé au château d'Ars / dans sa 80e année / le 4 janvier 1879 / Requiescat in pace. La tombe la plus récente (au moment de l'enquête) est celle du sergent Vincent Forissier, décédé pendant la guerre d'Algérie en 1957. La croix funéraire n'est pas signée, ni datée ; son style la rattacherait plutôt à la fin du XIXe siècle (refaite ?). Seule une des dalles (portant 1869 comme date de décès la plus ancienne) est signée de Bornarel. Bornarel, tailleur de pierre à Villefranche-sur-Saône (69) , est à l'origine d'une dynastie de tailleurs de pierre, marbriers et sculpteurs, spécialisés surtout dans l'art funéraire et les monuments aux morts (dont trois dans le canton). Actuellement, il n'y a plus de descendants, mais la maison Bornarel existe toujours.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille
Typologie de plan
plan carré régulier
Commentaire descriptif de l'édifice
Ce tombeau est situé dans un angle du cimetière, contre le mur. Il occupe un espace sensiblement carré, matérialisé, sur les deux côtés opposés au mur, par des bornes circulaires (11) régulièrement espacées. Il forme un ensemble concerté, constitué de 13 tombes, simples pierres tombales en calcaire gris, alignées sur trois côtés, autour d'une croix funéraire également en calcaire, élevée au centre de l'enclos. Les pierres tombales rectangulaires, plates ou légèrement bombées, sont monolithes, semblablement gravées d'une simple croix suivie des inscriptions funéraires. Seule la tombe la plus récente, en calcaire blanc, est ornée d'une croix en relief méplat. La croix funéraire est constituée d'une base et d'un soubassement de plan hexagonal (h = 177, la = 135) , à arêtes vives et à sommet en tronc de pyramide, et d'une croix latine (h = 108, la = 55) à angles abattus et extrémités fleuronnées ; la croix porte un décor en bas-relief et gravé, des motifs gravés ornent la partie supérieure du soubassement.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
croix latine : symbole : mort ; IHS : symbole : vie religieuse ; ornement à forme géométrique ; cercle ; fleuron ; feuille ; étoile
Description de l'iconographie
Les tombeaux portent tous une croix latine gravée. Les extrémités de la croix funéraire, découpées en fleuron, sont gravées de motifs végétaux et ornementaux, de même que sa base ; au croisillon, IHS surmonté d'une croix est inscrit dans un cercle perlé et cantonné de 4 feuilles. Une étoile à six branches est gravée sur la partie supérieure en mitre du soubassement.
Dimensions normalisées des édicules
h = 285 ; la = 985 ; pr = 970
Date de l'enquête ou du récolement
1988
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

Référence de la notice
IA01000286
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Jourdan Geneviève
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