Hôtel
Hôtel Warnet
Ancien hôtel Warnet
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Guise ; 113 place d'Armes
Guise
Guise
Armes (place d') 113
1984 AB 300, 301, 302
En ville
Communs ; logement
2e moitié 17e siècle
Milieu 18e siècle
Attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
Warnet André Evrard (commanditaire) ; Warnet André François Quentin (commanditaire) ; Bernier Léon César (commanditaire)
L'hôtel se compose de trois entités réunies au 18e siècle. L'hôtel proprement dit, que son haut comble brisé, ses grandes baies et son bel escalier de bois sculpté à balustres plats permettent de dater de la seconde moitié du 17e siècle, est vendu en 1730 par Thomas Allonge, marchand brasseur, à André Evrard Warnet, conseiller du Roi, président de l'élection de Guise et futur lieutenant au bailliage ducal. C'est à lui ainsi qu'à son fils et successeur, André François Quentin Warnet, que l'on doit l'essentiel des aménagements et des décors intérieurs. Le second, par ailleurs, acquiert en 1774, la maison contiguë au nord, ainsi que la porte cochère de l'hôtel de Lattre de Tassigny qui lui fait suite, composant ainsi l'ensemble que nous connaissons aujourd'hui. Après plusieurs successions familiales, l'hôtel est acquis en 1876 par maître Léon César Bernier, notaire, qui établit sa résidence dans la grande maison, et son étude dans la petite maison (qui n'a, du reste, jamais été qu'un logement annexe, le plus souvent cédé en location). Le décor de la salle à manger date de cette époque. Acquise au début de ce siècle par la famille de l'actuel propriétaire, la demeure a conservé cette disposition.
Brique
Ardoise
Plan régulier
Étage de soubassement ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans brisés ; appentis massé brisé ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en charpente, suspendu
L'hôtel proprement dit comprend un corps de logis régulier ouvrant sur la place, complété par une aile de communs en retour d'équerre sur la cour, dont les travées à arcades en rez-de-chaussée ont été aménagées lorsque la brasserie de Thomas Allonge a fait place aux fournil, remise, cabinet de bains et buanderie des Warnet. Une écurie probablement construite au début du 19e siècle complète l'ensemble, qui comprenait également un jeu de paume mentionné dans la vente de 1730, mais aujourd'hui disparu.
Menuiserie (étudié dans la base Palissy) ; peinture (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudié dans la base Palissy)
Hôtel entre rue et cour
inscrit MH ; inscrit MH
Inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques de la totalité des bâtiments avec leur décor, de la cour et du mur d'enceinte.
À signaler
Chambre ; salle à manger ; salon ; escalier
Cet hôtel, qui est le plus bel exemple des demeures de notables guisards d'Ancien Régime, est d'autant plus remarquable qu'il a conservé sa distribution d'origine ainsi que des ensembles décoratifs de grande qualité dans plusieurs pièces.L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
Propriété privée
1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic
1999
Fournis Frédéric
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens