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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Médard et Saint-Gildard

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Médard ; Saint-Gildard

Titre courant

Église paroissiale Saint-Médard et Saint-Gildard

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Lhuys ; route de Tannières

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Braine

Adresse de l'édifice

Tannières (route de)

Références cadastrales

1987 AB 68

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle (détruit) ; 1ère moitié 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Limite 12e siècle 13e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

L'église du 11e siècle, dont subsistent quelques vestiges dans les parties nord de la nef, est reconstruite à partir du début du 12e siècle avec la nef et ses bas-côtés. Un choeur oblong remplace peu après l'abside semi-circulaire. Le décor sculpté du choeur et du transept, et notamment celui des chapiteaux du choeur, est très proche, voire identique, de celui de l'église de Glennes, ce qui pourrait indiquer un même atelier, voire une même main. À la fin du siècle, le bras nord du transept est ajouté sur la première travée du choeur. Le bras sud n'est achevé qu'au début du 13e siècle, mais présente la même niche d'autel que le bras nord. L'église a été donnée en 1189 par Nivelon Ier de Quierzy, évêque de Soissons, au chapitre de l'abbaye Notre-Dame-des-Vignes, qui était sous l'Ancien Régime collateur de la cure et gros décimateur de la paroisse avec les prieurs de Coincy et de Saint-Thibaut. Au 19e siècle sont mentionnés deux autels à la Vierge (bras nord du transept) et à saint Antoine (bras sud). L'église a été restaurée en 1890 puis en 1912, avant son classement au titre des Monuments historiques. Endommagée durant le retrait de l'armée allemande à la fin de l'été 1918, la couverture de l'église a été restaurée en 1928 et 1929 sous la conduite de Lucien Sallez, architecte des monuments historiques.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; grand appareil

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; fausse voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en demi-berceau ; lambris de couvrement

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à deux pans ; toit en bâtière ; appentis ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La nef est couverte d'une fausse voûte en berceau lambrissé ; le choeur profond à chevet plat et le transept sont voûtés d'ogives. Le bas-côté nord est également lambrissé, tandis que le bas-côté sud est couvert d'une fausse-voûte moderne en plâtre. L'édifice est couvert de tuile plate, à l'exception de la nef couverte d'ardoise. Les deux niches d'autel du transept sont couvertes en pierre.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale : acanthe, palme, rinceau, rose, rinceau ; ornement à forme géométrique : feuille d'eau ; animal fabuleux ; humain fabuleux ; os, crâne

Description de l'iconographie

L'édifice porte un riche décor sculpté. Les chapiteaux sud de la nef sont ornés de feuilles d'eau et de palmettes sur fond de rinceaux et d'entrelacs. Les chapiteaux du choeur, de l'abside et du transept présentent des arums, des feuilles de vigne et d'acanthe, ainsi que des rinceaux abritant des lézards à tête humaine semblables à ceux de Glennes. Les archivoltes des baies sont ornées de roses et reposent sur des masques ; une tête de mort accompagnée de deux tibias en sautoir terminent l'archivolte de la baie ouest du bras nord du transept. La corniche du bas-côté sud est également ornée de masques ainsi que d'acanthes. Des masques et des roses alternent sur les modillons de la corniche du bas-côté nord. Les éléments de corniche qui subsistent sur les parois est et ouest du bas-côté nord sont de forme géométrique.

Commentaires d'usage régional

Église à niches d'autel

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1913/02/10 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM02004377 ; IM02004368 ; IM02004369 ; IM02004376 ; IM02004378 ; IM02004373 ; IM02004379 ; IM02004380 ; IM02004374 ; IM02004375 ; IM02004367 ; IM02004371 ; IM02004370 ; IM02004372 ; IM02004473 ; PM02001648

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Eglise très homogène dans son plan et son élévation, et rehaussée d'un riche décor sculpté.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournis Frédéric

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens