Ouvrage fortifié
Organisation défensive de l'Ubaye
Ensemble d'ouvrages fortifiés dit Organisation défensive de l'Ubaye
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence (04) ; Condamine-Chatelard (La) ; Fours ; Jausiers ; Larche ; Lauzet-Ubaye (Le) ; Meyronnes ; Saint-Paul ; Saint-Vincent-les-Forts
Oeuvre sur plusieurs communes
Alpes-de-Haute-Provence
Caserne ; fort ; batterie d'artillerie ; édifice fortifié ; position fortifiée ; ouvrage mixte ; forteresse ; tunnel ; ouvrage fortifié
18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
En 1693, l'Ubaye est occupé par les troupes de Louis XIV, commandées alors par Catinat. Ce dernier s'empresse de l'organiser en fortifications. Le maître d'oeuvre est l'ingénieur Creuzet de Richerand. On installe un premier camp d'occupation près du village de Tournoux. On projette alors des travaux dans différents points de la vallée. L'Ubaye est réoccupée par les Français lors de la guerre de Succession d'Espagne. L'ingénieur Huë de Langrune rétablit en grande partie les retranchements et les redoutes de la campagne précédente. A la paix d'Utrecht, en 1713, la vallée de l'Ubaye est laissée à la France. Au cours du 18e siècle, des ingénieurs, tels que Milet de Manville, Thibergeau, Pierre Bourcet, Heuriance, Vallier de Lapeyrouse, associent leurs noms à la mise en projet de fortifications. En 1836, le général Haxo, inspecteur général du Génie et le grand fortificateur de l'époque, remarque l'arête à 2 kms au sud-est du camp de Tournoux. Les travaux du "fort de Tournoux" commencent en 1843. Lors de réorganisation des frontières en 1873-74, le général Séré de Rivières propose la construction d'un fort d'arrêt à Jausiers. Il se développe autour du point central que constitue Tournoux, complété par la batterie des Caurres, une véritable place à forts détachés. En 1885, alors que les relations avec l'Italie s'enveniment, éclate la crise "dite de l'obus-torpille". Jusqu'en 1914, on assiste à la multiplication et à l'amélioration du dispositif de défense, lequel est poussé plus en avant vers la frontière et plus haut en altitude. De 1880 à 1940, l'Ubaye est dotée d'un réseau de télégraphie optique. La batterie des Caurres est complétée d'une vaste enceinte polygonale à fossés vêtus et flanqués de caponnières de 1890 à 1894. Onze postes, sous forme de cynlindres crénelés, sont construits de 1891 à 1893. Le périmètre de fortifications s'étend vers la vallée de la Tinée et le col de Restefond. Après 1918, la tension renaît avec l'Italie. Le sud-est de la France fait l'objet d'un rapport en 1929. Des crédits sont accordés. Des organisations nouvelles se superposent aux anciennes. On tire au mieux le parti des anciens ouvrages. On créé également une ligne d'avant-postes à Larche, aux Fourches et à Pra. Le dispositif militaire de l'Ubaye réussit à stopper l'offensive italienne de 1940 avant que l'armistice ne soit signée.
Pierre ; moellon ; pierre de taille ; pierre sèche ; béton armé ; bois ; rocaille ; brique
1991
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
1997
Truttmann P. ; Faure-Vincent D.
Dossier avec sous-dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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blockhaus
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blockhaus
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blockhaus
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ouvrage d'infanterie
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ouvrage d'infanterie
merimee - IA06000001
ouvrage d'infanterie
IA04000001
Patrimoine architectural (Mérimée)
1999-09-22
2015-10-01
Truttmann P., Faure-Vincent D.
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur