Citadelle
Citadelle de Sisteron
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence (04) ; Sisteron ; Citadelle (montée de la)
Alpes-de-Haute-Provence
Citadelle (montée de la)
En ville
4e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; milieu 19e siècle
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
La citadelle occupe l'emplacement d'un castrum mentionné pour la première fois vers 1065-1070 et qui appartient au 12e siècle aux comtes de Forcalquier. Passé dans le domaine des comtes de Provence à la fin du 12e siècle, le château est démoli par les habitants en révolte contre le comte avant 1257. Ce n'est qu'à la fin du 16e siècle que Sisteron, devenu place royale, fait l'objet d'un premier projet de construction d'une forteresse sur le piton qui domine la ville. Les travaux commencent avant 1589, avec pour maître d'oeuvre Jehan Sarrazin, de La Tour d'Aigues, dont l'identification précise reste à faire. Jean de Bonnefons, ingénieur du roi en Provence, est concepteur de nouveaux ouvrages à la citadelle de Sisteron en 1611-1612. Dans les premières années du 17e siècle, des recueils de gravures montrent que la construction de la citadelle est très avancée. En 1691, la place, non entretenue, tombe en ruine. Un vaste projet d'amélioration est dressé par Jean-Louis du Cairon, comportant notamment la réfection du chemin de ronde qui au sud sur les hautes arcades sur contreforts très caractéristiques de l'ouvrage. En 1692, Vauban et Niquet rendent un projet d'envergure, visant à une quasi reconstruction de l'ensemble. Seule sera réalisée la construction d'un magasin à poudre dans l'enceinte nord. Au 18e siècle, plusieurs projets sont établis, aucun ne voit le jour. Au 19e siècle, les projets se concentrent sur le secteur nord-est et visent à constituer un réduit défensif dans la partie nord-est de l'enceinte de ville qui commande le pont sur la Durance, puis à ménager une communication de ce réduit avec la citadelle. Les travaux sont réalisés entre 1839 et 1850, suivis, en 1845-49 par ceux du retranchement intérieur nord-est de la citadelle. En 1860, on construit un ouvrage extérieur en avant du front ouest et on perce deux portes à pont-levis modernes dans les bastions sud-ouest des deux enceintes sud. La citadelle, déclassée à la fin du 19e siècle, est vendue à la ville en 1928. En 1925, une partie des bâtiments (la chapelle, la guérite du diable, le rempart supérieur, la tour de l'horloge) est classée Monument historique, puis fait l'objet d'une campagne de restauration en 1931. En 1944, la chapelle et la porte Dauphine sont ruinées par les bombardements alliés.
classé MH ; inscrit MH
Le rempart supérieur ; la tour de l'Horloge ; la chapelle ; l'échauguette dite guérite du Diable : classement par arrêté du 11 février 1925 - La citadelle en totalité, y compris le fortin situé en contrebas à l'est, le rocher et le sol naturel qui forment le soubassement des maçonneries et l'ensemble des sols de la parcelle AS 87 : inscription par arrêté du 12 août 2013
Site classé
À signaler
Propriété de la commune
2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2011
Corvisier Christian
Dossier individuel






















































































































































































































IA04002102
Patrimoine architectural (Mérimée)
2020-04-29
2022-06-15
Corvisier Christian
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
