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château d'eau ; fabrique en belvédère de Super-Cannes

Inventaire

château d'eau ; fabrique en belvédère

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Cannes ; avenue du Château-d'eau

Cannes centre

Cannes

Château-d'Eau (avenue du)

1981 DK 647, 648

en ville

salon de thé ; boutique

1926

daté par source ; daté par source

Ciment Armé Demay Frères (entrepreneur de maçonnerie) ; Despagnat Eugène (entrepreneur de maçonnerie) ; Vincent L.-V. (architecte)

attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

En 1926 la Société Immobilière de Paris et du Littoral, qui est en train de créer le lotissement de Super-Cannes, a passé une convention avec la Société Lyonnaise des Eaux et de l'Eclairage pour construire une usine élévatrice, le château d'eau et le réseau de 24 km pour la distribution d'eau potable et d'eau d'arrosage. Les travaux ont commencé en 1925. Elle envisage, pour la promotion de ses terrains, d'ajouter autour du château d'eau qu'elle vient d'achever un belvédère circulaire sur pilotis avec un tea-room et des locaux commerciaux de luxe sous forme de boxes dont la construction pourra se faire à mesure du succès de l'opération. Cet établissement est appelé à remplacer l'ancien observatoire qui doit disparaître dès le 1er janvier 1927. Elle adresse un projet, dessiné en perspective par un créateur resté anonyme, à 2 entreprises concurrentes, le Ciment Armé Demay Frères à Reims qui établit un devis de 152 000 francs et l'entreprise parisienne de maçonnerie et de travaux publics E. Despagnat, qui établit un devis de 225 000 francs pour sa réalisation. Ces coûts et les délais prévisibles de l'opération l'incitent à prévoir un établissement provisoire sur un terrain voisin. Elle commande donc en même temps un projet de chalet destiné à abriter le tea-room à l'architecte L.V. Vincent, installé à la Celle-Saint-Cloud, et le soumet à l'entreprise parisienne de maçonnerie et de travaux publics E. Despagnat, qui établit un devis de 51 000 francs avec un toit en Rubéroïd ou 56 000 francs avec un toit de tuile. Pour l'achat du mobilier, la Maison Arthaud à Paris et la Maison F. Hurel Au Bois Courbé de France à Vincennes ont été contactées. Il semble qu'aucune des deux options n'ait abouti.

bois ; pierre ; pierre de taille ; béton armé ; maçonnerie ; enduit

ciment en couverture

terrasse

escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour, en charpente

Château d'eau en forme de donjon cylindrique couronné par un parapet crénelé sur mâchicoulis. L'enduit imite un parement détérioré. Selon les devis de chacun des 2 projets, le belvédère est une coursière circulaire de 1 m ou 2 m de largeur sur consoles entourant le château d'eau sur un rayon de 15 m ou 12, 50 m, portée à une hauteur de 7, 50 m ou 9 m par 14 ou 15 poteaux. L'ensemble est prévu en béton armé brut de décoffrage ou enduit de mortier de chaux de teinte ocre. L'escalier d'accès en sapin doit comprendre 3 volées de 18 marches de 1, 50 m ou 2 m de largeur. Dans l'une des 2 variantes la coursière, abritée par une pergola et de la végétation grimpante, a des parapets crénelés et repose sur des poteaux simples. Dans l'autre les poteaux quadruples sont entretoisés, couronnés de jardinières en bordure de la coursière dont les parapets semblent ajourés. Le programme prévoit entre les pilotis du belvédère une série de constructions en bois à 3 étages avec boutique, salon de thé et logement de fonction.La variante envisagée pour le salon de thé est un chalet de plan rectangulaire construit en ossature de sapin avec poteaux, sablières, écharpes, et revêtement intérieur et extérieur en planches. Sur un côté et demi, terrasse abritée par une pergola. A l'opposé, appentis servant de garage. Toit en pavillon couvert de tuiles mécaniques ou en appentis avec une couverture en Rubéroïd. A l'intérieur prennent place le tea-room avec sa cuisine, le bureau de vente et la chambre de l'employé. Les élévations nues sont percées de larges baies et, du côté de la terrasse, de fenêtres en bande.

oeuvre non réalisée

1983

sous-dossier

1997

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

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