Maison
Villa Tanah Merah
Maison dite villa Tanah Merah
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Antibes ; 64 avenue des Pins
Antibes faubourg
Cap d'Antibes
Pins (avenue des) 64
1979 BX 85
En ville
Jardin d'agrément ; entrée de jardin ; terrasse en terre-plein ; garage ; fontaine
2e quart 20e siècle
1935
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Maison construite en 1937 par l'entrepreneur de maçonnerie antibois Isidore Goffi sur les plans dressés en 1935 par l'architecte américain Barry Dierks pour George Benjamin Edward Keun. La réalisation suit d'assez près le projet, les ajustements étant faits par l'architecte lui-même. En 2002, la maison appartient à la même famille. AUTR : Dierks Barry (architecte) ; Goffi Isidore (entrepreneur de maçonnerie) ; JATT : attribution par source ; PERS : Keun George Benjamin Edward (commanditaire)
Maçonnerie ; enduit ; béton armé
Ciment en couverture
2 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé
Terrasse
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Maison moderne couverte en terrasses d'agrément, assise sur la forte pente vers l'est. Elle se compose d'un corps de bâtiment de plan carré comprenant un rez-de-chaussée surélevé et deux étages de soubassement, le second étant partiel. Des terrasses dallées de pas romains en mignonnette et agrémentées de loggias bordent chaque étage au sud ou à l'est. L'ensemble a un plan et une volumétrie composites dissymétriques. Une cour, à l'ouest de laquelle se tient le garage pour deux voitures, donne accès à la maison. Un ensemble de trois volées de quelques marches permet de monter sur les terrasses de couvertures et de descendre à un niveau intermédiaire dans le hall. Celui-ci dessert toilettes et vestiaires ainsi que l'escalier à trois volées tournant autour d'un jour carré, avec garde-corps maçonné. Une première volée de cinq marches descend au rez-de-chaussée qui abrite au nord un salon et la chambre de Madame avec sa salle de bain et sa penderie, au sud et à l'est trois chambres alternant avec des salles de bain. Toutes disposent de tablettes, niches, fausses alcôves façonnées. Celles du côté sud donnent sur une coursière commune, en partie couverte. L'escalier descend ensuite au premier étage de soubassement qui rassemble une pièce de séjour, où sont distingués salon et salle à manger, chacun disposant d'une loggia ouverte sur les terrasses adjacentes, l'office et la cuisine avec son accès par l'extérieur et un escalier de service vers le second étage de soubassement. Ce dernier ouvre seulement au nord et contient une salle de bain pour deux chambres de domestiques, un débarras, la chaufferie et la soute à charbon. Un escalier de distribution extérieur longe l'élévation nord. Il dessert le palier de la cuisine et le deuxième étage de soubassement. Tout l'intérieur est dans son état d'origine : murs et cloisons plâtrés et blanchis, menuiseries, dessus des plinthes et rebords de la main-courante de l'escalier peints en vert clair, meubles en chêne cérusé. L'ensemble du sol comporte un revêtement de ciment et de poudre de liège (Terrazolith ?), autrefois ciré, qui couvre aussi l'escalier et se retourne en plinthe. Les élévations enduites, nues et blanchies, manifestent un souci de fonctionnalité, chaque élément privilégiant une qualité d'usage plutôt que de composition. Les terrasses ont des parapets et disposent de loggias couvertes par une dalle de béton armé que soutiennent des piliers cylindriques. Elles sont agrémentées de jardinières ou de plates-bandes et d'une fontaine dans l'axe du salon. Les baies de la pièce de séjour et de sa loggia est ont des huisseries métalliques coulissantes, bien que des contrevents soient prévus partout.Le jardin occupe une parcelle rectangulaire de 2 275 m2 en forte pente vers l'est, entre l'avenue des Pins et le boulevard de la Garoupe. Un réseau d'escaliers borde sa limite nord, du portail au second étage de soubassement. Il est déclaré sauvage sur les plans de la maison, mais en fait il est aujourd'hui bien entretenu et constitué de masses de neriums roses et blancs, de pittosporums taillés, de grands pins parasols. Des plates-bandes de griffes de sorcières encadrent la fontaine de la terrasse inférieure.
Caractère moderne
À signaler
Propriété privée
2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2002
Fray François
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66