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Plateforme ouverte du patrimoine

Atelier de fabrication

Désignation

Dénomination de l'édifice

Atelier de fabrication

Titre courant

Atelier de fabrication

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Grasse ; 53, 55 boulevard Victor-Hugo ; rue Max-Vidal

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Alpes-Maritimes

Canton

Grasse

Lieu-dit

Sainte-Lorette (quartier)

Adresse de l'édifice

Victor-Hugo (boulevard) 53, 55 ; Max-Vidal (rue)

Références cadastrales

1973 BN 159, 160

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Chaufferie ; laboratoire

Nom de l'édifice

Parfumerie Méro et Boyveau, puis Méro et Boyveau, Bénard et Honnorat successeurs

Références de l'édifice de conservation

IA06001589

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Henri Bénard (commanditaire) ; René Honnorat (commanditaire)

Description historique

La construction, certainement simultanée, de ces deux ateliers de fabrication ainsi que d'une chaufferie et d'une cheminée d'usine, s'effectue peu de temps après la prise de contrôle de la société en 1916, par H. Bénard et R. Honnorat. Cette phase de travaux témoigne d'une volonté d'augmenter significativement les capacités de production de la société. L'auteur de cet ensemble n'est mentionné dans aucun document. Cependant, cette extension s'inscrit dans une phase de modernisation du site, plus générale, qui est menée par l'architecte grassois Léon Le Bel. Il rénove les bureaux de la direction et le hall d'accueil. Il aménage aussi le parking extérieur, ainsi que la clôture. Il est donc assez probable que Léon Le Bel soit en plus l'auteur de ces deux nouveaux bâtiments. Les attributions du bâtiment d'angle étaient multiples : atelier de fabrication et traitement des concrètes, atelier de rectification et de déterpénation. La fonction du distilloir, attaché à une seule activité, n'a pas varié avec les années. L'incendie qui précipite l'abandon du site dans les années 1980, se concentre en grande partie dans ce local (source orale). En effet, la présence, à proximité, de la chaufferie et de la cheminée en béton, construite selon le système Monnoyer, prédisposait cette partie de l'usine à ce type d'accident. La cheminée est sans doute abattue peu après.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente

Typologie de couverture

Terrasse ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Ces deux constructions présentaient des structures uniquement en béton, avec couverture en terrasse. Elles comprenaient un distilloir, halle de 52 mètre sur 16, et le bâtiment d'angle. La hauteur sous plafond du distilloir permettait d'y placer des alambics de grande dimension. Quatorze poteaux métalliques carrés ont été installés ultérieurement pour consolider la charpente d'origine. La salle était éclairée naturellement par des lanterneaux ménagés dans la couverture. Ce dispositif était complété par une rangée de baies rectangulaires sur la partie haute du mur nord du local. Une aire réunissant un système complexe de machineries (souffleries et blocs de réfrigération ?) s'était constituée sur le toit terrasse du distilloir. Toute la surface de ce toit étant également couverte par un réservoir d'eau, une passerelle de circulation en béton rasant l'eau permettait d'accéder à ces diverses installations, rehaussées sur des socles. Le bâtiment d'angle, basé à la limite nord-est du terrain, présentait trois niveaux. Les poteaux-poutres étaient visibles dans les deux niveaux inférieurs et rythmaient les espaces intérieurs. Ces deux premiers niveaux communiquaient de plain-pied avec le bâtiment principal. Des baies carrées avaient été disposées sur les parties hautes des murs et des baies de taille plus importantes, de formes rectangulaires, occupaient les parties basses. En façade, on n'observait donc pas un ordonnancement de baies, qui auraient marqué les différents niveaux. Cette caractéristique ainsi que la structure exclusivement en béton donnaient à ce bâtiment un aspect massif.

État de conservation (normalisé)

Détruit après inventaire

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Benalloul Gabriel

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

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Atelier de déterpenation et de réctification.
Atelier de déterpenation et de réctification.
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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Un des distilloirs alambics modernes de 6000 litres de capacité pour la distillation des épices.
Un des distilloirs alambics modernes de 6000 litres de capacité pour la distillation des épices.
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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Plan masse du distilloir et de la chaufferie.
Plan masse du distilloir et de la chaufferie.
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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Partie de notre distilloir principal.
Partie de notre distilloir principal.
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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