Ardoisière
Ardoisière Saint-Joseph ; parc de loisirs Terr'altitudes Aventure Parc
Jardin d'attractions
Ardoisière Saint-Joseph, actuellement parc de loisirs Terr'altitudes Aventure Parc
Grand Est ; Ardennes (08) ; Fumay
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Ardennes
Fumay
Saint-Joseph
1982 AI 218 à 223
En ville
Meuse (la)
Atelier de fabrication ; excavation ; salle des machines ; bureau d'entreprise
Ensemble d'industrie extractive des ardoisières de Fumay
IA08000193
18e siècle ; 19e siècle
Daté par travaux historiques
On compte dix sept fosses ardoisières sur le territoire de Fumay au 18e siècle, dont celle de Saint-Joseph, qui produit essentiellement une ardoise violette tirant sur le bleu. Elle dispose au début du 20e siècle d'une centrale hydroélectrique et échappe aux destructions de la Première Guerre mondiale, à l'exception du pont la reliant à Fumay. Son exploitation redémarre en 1919, et la reconstruction du pont s'effectue en 1922. Sous la direction de Louis E. Jacquet l'ardoisière Saint-Joseph intègre l'Union Ardoisière de Fumay en 1930. En 1939, il ne reste dans le bassin de Fumay-Haybes que trois ardoisières : Belle-Rose, la Renaissance et Saint-Joseph. Elles emploient 292 ardoisiers et fournissent annuellement 13 000 tonnes de produits marchands. Malgré la reconstruction la production baisse sensiblement après la Seconde Guerre mondiale. En 1965, la Société des Ardoisières de Rimogne rachète les installations. La totalité des ardoisières ferme en 1971, Saint-Joseph sera la dernière. Après démontage et comblement des fosses, le foncier est racheté ; le site est actuellement converti en parc de loisirs par la commune.
Brique ; schiste ; moellon
Ardoise
1 étage carré
Charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
Toit à longs pans
Énergie hydraulique ; énergie électrique ; achetée
Les bâtiments subsistants (bureaux, descenderie) ont été partiellement reconstruits à l'identique. Les sept ateliers de production dits hayons (fendage, quernage, ébauchage, etc.) ont été démontés en 1971, ils sont actuellement en ruine. La salle des machines est encore visible mais a perdu sa toiture. L'ensemble des constructions est en brique ou moellon de schiste. La carrière affleure sur toute la parcelle, les déchets ardoisiers ou verdoux s'élèvent entre les arbres et les aménagements de l'actuel parc de loisirs.
Établissement industriel désaffecté
L'industrie ardoisière fut prospère à Fumay jusqu'à la crise de 1930 et employa plus de 1400 ouvriers. £En 1959, les seules ardoisières subsistantes à Fumay sont celle de La Renaissance et St Joseph ; elle emploie 200 personnes... Fumay a beau s'offrir toutes les teintes : violettes-rouges, violettes-bleues, vertes, violettes veinées de vert, roses jadis ; toutes ardoises exemptes de pyrites, son industrie est gênée en fait par la concurrence de la tuile mécanique, du cuivre et du zinc. Toutefois, elle conserve sa clientèle dans le nord et le nord est, en Belgique, en Hollande, en Suisse. Elle vante, à juste titre, la longue durée et le cachet de la couverture en ardoise. Son meilleur client fut jadis l'Angleterre.
Propriété de la commune
2007
© Région Champagne-Ardenne
2009
Bennani Maya ; Decrock Bruno
Sous-dossier
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81