Église paroissiale
Saint-Michel
Église paroissiale Saint-Michel
Occitanie ; Ariège (09) ; Saint-Michel
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
1986 A 8
En village
2e moitié 19e siècle
1851 ; 1866 ; 1874
Porte la date ; daté par source
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
L'église est mentionnée lors de la constitution du diocèse de Rieux en 1318. Elle est dite "de Tribus Sorribus", appartenant avec Esplas, Lescousse à un même corps de Consulat autour de Saint-Martin-d'Oydes. Le lieu dépendait également de la seigneurie de Saint-Martin-d'Oydes. L'église a été édifiée sur une butte ovale qui pourrait être le castrum mentionné en 1263. L'église paroissiale actuelle occuperait le site de l'ancienne église primitive. Lors de la visite pastorale de l'évêque en 1633, l'église primitive est décrite comme "fort petite et basse et en mauvais état". Le même constat est renouvelé en 1725, il est alors dit que les "murailles menacent ruine". Devant l'état de délabrement, et en particulier des élévations du choeur qui menaçaient de s'effondrer, la commune sollicite l'avis et un devis de l'architecte diocésain Ferdinand de Coma pour reconstruire un nouvel édifice. Les travaux commencent en 1851-1853 (la date portée sur la plaque au-dessus du portail occidental est 1851). Une première campagne s'achève en 1864. L'entrepreneur est alors François Allière, de Bonnac. Les travaux ne sont cependant réellement achevés qu'en 1876. L'édifice a été reconstruit dans un discret style néo-roman. En 1874, des travaux de réparation et de peinture ont lieu. Le plafond est mis en place par le menuisier Anouilh sur les plans de l'architecte diocésain Ferdinand de Coma. Ces travaux sont achevés en 1876. L'horloge est acquise en 1888. En 1910, il est fait mention de réparations menées par l'architecte Goizé et en 1920-21 de nouveaux travaux de restauration et de réaménagement du mobilier par l'architecte Tourte à Pamiers et l'entrepreneur Escur. L'église est restaurée en 2000-2001.
Calcaire ; moellon ; brique ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Fausse voûte en cul-de-four ; fausse voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde ; appentis
Escalier dans-oeuvre : échelle, en charpente
L'église est construite sur une butte de plan ovale partiellement arasée sur le côté ouest, de près de 3 mètres de haut, pour 44 mètres de long et 25 mètres de large. Les élévations de l'église sont en moellon de pierre calcaire et de grès. L'enduit masque partiellement cet appareil de moellon calcaire et de grès, ainsi que de briques concassées. La façade occidentale, l'élévation nord et le choeur comportent des contreforts en brique. Une génoise en tuile canal, à 2 rangs superposés court sur les élévations nord et sud de la nef et de l'abside. Les ouvertures de l'édifice comportent un encadrement en brique. L'élévation ouest, ordonnancée, comporte deux contreforts en brique encadrant une travée d'ouverture. Le portail occidental est surmonté d'une plaque commémorative en pierre de taille calcaire. Une rosace murée abrite une horloge d'édifice. L'ensemble de l'élévation est couronné par un clocher-mur à deux niveaux, abritant chacun une cloche. Celui-ci est couronné par une croix. Les baies de la nef sont en plein cintre, les deux baies du choeur sont en demi-lune. L'église présente un plan allongé, à vaisseau unique, avec une abside en cul-de-four et une petite sacristie attenante sur l'élévation nord, à hauteur du choeur. Outre le portail occidental, l'édifice présente une entrée au niveau de la première travée de la nef au nord. La nef comporte trois travées. Elle est couverte d'un toit à longs pans, l'abside d'une croupe ronde, la sacristie d'un appentis. Le matériau de couverture en est la tuile creuse. Un discret décor de stuc anime les élévations intérieures de la nef. Le choeur comporte un carrelage de céramique polychrome. Le plafond à caissons de la nef est en bois. Il s'agit d'un plafond à charpente apparente comportant un décor architecturé et ornemental. Le plafond porte des traces de peinture bleue. Le choeur est couvert par une fausse voûte d'ogives et une fausse voûte en cul-de-four en plâtre sur lattis de bois. On accède au clocher par une échelle et à une cage en bois abritant le mécanisme d'horloge.
Sculpture ; menuiserie (étudié dans la base Palissy) ; céramique ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Croix ; ornement architectural
Clocher-mur
IM09000393 ; IM09000401 ; IM09000404 ; IM09000390 ; IM09000397 ; IM09000395 ; IM09000405 ; IM09000400 ; IM09000392 ; IM09000389 ; IM09000396 ; IM09000398 ; IM09000399 ; IM09000402 ; IM09000394 ; IM09000403 ; IM09000406 ; IM09000391 ; IM09000943 ; IM09000493
À signaler
Eglise caractéristique de ces petites églises rurales reconstruites par l'architecte diocésain Ferdinand de Coma sur des plans sériels.
Propriété de la commune
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
2004
Guiochon Xavier-Philippe ; Pradier Sandrine
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47