Ensemble religieux
Ensemble religieux des Cordeliers
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers ; Cordeliers (place des)
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
Roumengous (quartier de)
Cordeliers (place des)
2004 K 2075 à 2077 ; 2004 K 2925 ; 2004 K 2926
En ville
Parc
14e siècle ; 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; limite 17e siècle 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1512 ; 1577
Datation par source
Les Cordeliers s'installent à Pamiers en 1269 dans la partie sud du barry du Camp, encore inhabitée qui se développe au 13e siècle. Ils bâtissent une 1ère église au cours de la 1ère moitié du 14e siècle (avant 1374) à l'emplacement actuel de l'ensemble étudié. En 1416 les registres de la Ville indiquent que l'église est en ruine, les Cordeliers demandant un secours pour réaliser des travaux. A partir de cette date, débute la construction d'une plus grande église. D'après les restes actuels, elle devait être orientée et possédait des chapelles latérales. Le clocher est construit en 1512, il est le couronnement d'une oeuvre plus ancienne menée par étape. Les Guerres de Religion n'épargnent pas le bâtiment conventuel, en 1577 l'ensemble de l'église et du couvent sont détruits à l'exception du clocher pour son utilité défensive. Le clocher et le mur ouest de l'église qui lui est accolé restent aujourd'hui les seus témoins de l'édifice médiéval. Au cours de la fin du 17e siècle et du 1er quart du 18e siècle, les Cordeliers relèvent des ruines, une nouvelle église et un couvent sur le côté nord du clocher. Au début de la Révolution, les Cordeliers quittent le couvent et l'église est fermée. Le 14 février 1792, l'ensemble est mis en vente, un premier acquéreur rend possible la réouverture de l'église, restituée au culte en 1799. Après la tourmente révolutionnaire, le couvent abrite à nouveau un petit nombre d'anciens religieux. En 1815, la municipalité installe des écoles primaires et la propriétaire, maîtresse de pension, établit une école ainsi qu'une pension dans le Couvent jusqu'en mai 1817, date à laquelle de nouveaux propriétaires qui en avaient pris possession le vendent pour 27 000 francs à mademoiselle Du Terrail, restauratrice de l'Ordre de Notre Dame. Cette dernière, appuyée par la municipalité fait venir en 1820 des religieuses de l'Institut de Jeanne de Lestonac. A partir de cette date, le nombre des religieuses augmente. En 1842, la Communauté devient légalement propriétaire des immeubles sous tutelle de l'Etat pour un bail de 52 ans, soit jusqu'en 1894, elle est reconnue d'utilité publique. Le couvent devient alors trop exigu pour loger religieuses et élèves. De nombreux travaux sont entrepris au cours de la 2e moitié du 19e siècle. Sur la terrasse, du côté du canal, le bâtiment principal est prolongé sur ses 2 ailes et le long de la chapelle, au premier étage est aménagé un vaste dortoir. Entre 1897 et 1898, la chapelle est restaurée. La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat n'entraîne pas de modification dans la structuration du bâti, l'ancienne Maison, devient "Pensionnat Fénelon". Les aménagements suivants les plus importants n'ont lieu que lors des 2e et 3e quart du 20e siècle : construction d'un nouveau bâtiment entre les deux ailes de l'ensemble autour des années 1960, restructurations intérieures, transformation dans les années 1970 du jardin potager en aire de jeux et abandon de l'ancienne chapelle pour une salle sous les toits.
Galet ; brique ; crépi
Tuile creuse ; tuile creuse mécanique ; tuile plate mécanique ; ciment amiante en couverture
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Ensemble constitué d'une tour témoin de l'église et du couvent des Cordeliers qui s'élève au-dessus de l'ancienne chapelle, de l'école privée, des bâtiments conventuels et d'un parc. Les bâtiments sont recouverts de longs pans en tuile creuse, tuile plate et tôle ondulée. Les murs du clocher sont en brique, les autres sont constitués en galets avec des assises de briques, enduits à la chaux de façon couvrante avec un bandeau peint ou enduit partiel avec incrustations de cassons de brique. Les encadrements des baies sont arqués segmentaires en brique.
Abords d'un monument historique
À signaler
Propriété privée
2002
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2005
Pradier sandrine
Dossier avec sous-dossier
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