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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Notre-Dame de La Major, collégiale, actuellement habitation privée

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale ; collégiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame de La Major

Destination actuelle de l'édifice

Logement

Titre courant

Église paroissiale Notre-Dame de La Major, collégiale, actuellement habitation privée

Localisation

Localisation

Occitanie ; Aude (11) ; Narbonne ; rue Auber ; impasse Jussieu

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Aude Hérault

Canton

Narbonne

Adresse de l'édifice

Auber (rue) ; Jussieu (impasse)

Références cadastrales

1975 AD 291-306

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 13e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Des fouilles effectuées en 1982 ont révélé la présence d'une construction pouvant être un édifice cultuel paléochrétien et la base d'un mur de l'édifice roman. Attestée dès 782, l'église Sainte-Marie prend le vocable de Sainte-Marie Majeure dès 1114. L'église gothique fut reconstruite sur le même emplacement et accueillit de 1387 à 1451 le chapitre Saint-Etienne. Des réparations importantes sont effectuées à l'église en 1789 avant de la mettre en vente. Cette église, achetée par un particulier fut ensuite morcelée. La confrérie des Pèlerins s'installa dans la partie ouest en 1823 qui correspond aux premières travées de la nef.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente ; voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

La partie inférieure du chevet de l'église est romane, polygonale à l'extérieur et rythmée par des arcades en plein cintre retombant sur des chapiteaux romans. La partie supérieure était ajourée par des fenêtres à lancettes simples du même type que ce que nous retrouvons dans le mur méridional. D'après le plan de R. Hyvert, l'abside était voûtée d'ogives. Le mur méridional est scandé par des contreforts à retraites et ouvert par un porche voûté d'ogives retombant sur des culots feuillagés. Il abrite un portail à voussures retombant sur des chapiteaux feuillagés. La nef est couverte d'une charpente apparente en bois sur arcs diaphragmes retombant sur des culots effilés en pointe et terminés par une boule. L'entrée nord de l'église a été aménagée plus tardivement.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale

Commentaires d'usage régional

Eglise à nef unique couverte par une charpente de bois et suivie d'une abside polygonale plus étroite et plus basse

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1946/12/31 : inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Edifice révélateur de cette typologie régionale construit dès la seconde moitié du 13e siècle ; Eglise de la seconde moitié du 13e siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Béa Adeline

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.2142

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Intérieur
Intérieur
© Inventaire général, ADAGP
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Détails des arcs et de la voûte
Détails des arcs et de la voûte
© Inventaire général, ADAGP
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