POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Ancienne église de la Major, dite aussi église des Pélerins

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Titre courant

Ancienne église de la Major, dite aussi église des Pélerins

Localisation

Localisation

Occitanie ; Aude (11) ; Narbonne ; 14 impasse Jussieu ; anciennement rue Auber

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Languedoc-Roussillon

Adresse de l'édifice

Jussieu (impasse) 14 ; anciennement rue Auber

Références cadastrales

AD 291

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 17e siècle

Description historique

La plus ancienne mention de cette église remonte à 1184. Les chapiteaux du chevet sont probablement des vestiges de cette époque. La voûte d'ogive qui supporte le clocher présente des caractères de la fin du 13e siècle. Le portail méridional est d'un type très fréquent dans l'Aude vers le milieu du 14e siècle. A cette époque, Notre-Dame de la Major était le siège du chapitre de Saint-Etienne (entre 1355 et 1404). L'église fut une rectorie unie à la mense capitulaire de Saint-Just. Au 17e siècle, le chevet fut séparé de la nef par un mur pour la pose d'un grand retable et les chapelles étaient disposées autour du vaisseau. En 1793, l'église, le cimetière et diverses dépendances furent vendues par lots. En 1823, une partie fut rachetée par la confrérie des Pélerins qui lui a donné son nom. Au 20e siècle, l'édifice est occupé par les soeurs franciscaines missionnaires de Marie qui en ont fait une maison d'éducation pour jeunes filles. L'église était à nef unique, avec chapelles latérales et chevet polygonal. Sur la rue Auber s'ouvre une entrée moderne entre deux piliers surmontés de chapiteaux romans sculptés. La porte ouvre sur un vestibule qui occupe la surface de l'ancien sanctuaire, morcelé dans le sens vertical par une série de plafonds modernes. Le premier étage a été transformé en chapelle. Sur la nef, dans un grenier praticable, est visible l'ancienne couverture qui était portée par des pannes sur arcs diaphragmes. Ces pannes verticales ne sont pas encastrées dans la maçonnerie des arcs mais reposent sur de forts corbeaux de bois moulurés. Au sud de l'église s'ouvre un portail habituel du type audois du 14e siècle. Le porche est abrité par une construction remaniée dont les ogives primitives reposaient sur des culs de lampe sculptés. Les chapelles latérales ont été réaménagées au 17e siècle. Elles s'ouvrent sur la nef par une série d'arcs en anse de panier.

Description

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

État de conservation (normalisé)

Désaffecté

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

1946/12/31 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise de la Major (ancienne) (cad. AD 291) : inscription par arrêté du 31 décembre 1946

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

A signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Objets mobiliers protégés OMH.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

Accès Mémoire

11262

1/4