Chapelle
Saint-Roch
Chapelle saint-Roch
Occitanie ; Aude (11) ; Ginoles ; de Quillan (route) 33
Pyrénées
Ginoles-les-Bains
De Quillan (route) 33
"2020 AC 166 ; ¶"
En écart
Station thermale
IA11000257
3e quart 19e siècle
La chapelle St Roch n’apparaît pas sur le cadastre ancien de 1826, mais elle est mentionnée dans l’acte de vente de Gayda à Lassave en 1871. Elle fait alors partie de l’établissement thermal. Auparavant, et dans l’adjudication de Gayda à Martin en 1868, sont mentionnés « bâtiments, sources et dépendances », sans le détail de ceux-ci, ni mention de la chapelle. La chapelle St Roch date probablement de cette période, et aurait été édifiée par Martin entre 1868 et 1871. Elle ne porte pas de date visible à l’heure actuelle. Elle appartient à l’établissement thermal jusqu’en 1970, où dans les matrices, le comité d’entreprise de Citroën ne semble plus en être propriétaire. La chapelle se trouve alors sur la même parcelle B 457 du cadastre révisé que l’hôtel et les bains qui sont mentionnés, alors que la chapelle ne l’est pas. C’est peut-être à cette période qu’elle devient propriété de la commune, toujours propriétaire de la chapelle St Roch de nos jours. Dans les années 1990, d’importantes chutes de neige endommagent fortement la toiture. De nos jours, la chapelle est interdite d’accès pour des raisons de sécurité. Elle n’a plus de toit, et est dans un péril imminent.
"pierre ; moellon ; enduit"
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Toit à longs pans
La chapelle Saint Roch est construite en pierre et chaux. Elle obéit à un plan allongé sans trancept et est orientée vers l’est. Elle mesure 5 mètres de large, 25 mètres de long, 6 à 7 mètres de haut. Le toit était recouvert de tuiles et la corniche décorée d’une génoise à deux rangs. Son chevet est saillant. Les murs latéraux sont percés de deux étroites fenêtres en arc brisé, fermées par un volet. L’entrée de la chapelle présente une porte encadrée par deux piliers au décor de tables oblongues. Deux chapiteaux d’inspiration dorique reçoivent les retombées de l’arc brisé qui surmonte la porte. Au-dessus de celle-ci, un clocher mur rudimentaire est toujours en place, malgré l’absence de sa cloche. Cette chapelle est sobre de l’extérieur, mais les décors s’inscrivent toutefois dans un registre néoclassique. Son accès est actuellement interdit, l’effondrement du toit rend son approche périlleuse. La chapelle est dans un état de délabrement très avancé.
Mauvais état
Propriété de la commune
2018
"(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM"
2020
Deloustal Laetitia
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47