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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel dit château de Sambucy

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Château de Sambucy

Titre courant

Hôtel dit château de Sambucy

Localisation

Localisation

Occitanie ; Aveyron (12) ; Millau ; 18, 20, 22, 24, 26 boulevard de l'Ayrolle

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Millau faubourg

Adresse de l'édifice

Ayrolle (boulevard de l') 18, 20, 22, 24, 26

Références cadastrales

1830 D 1188, 1189, 1190 ; 2002 AP 77

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Pigeonnier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle ; 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1672 ; 1673 ; 1674 ; 1675 ; 1676 ; 1677 ; 1678 ; 1679 ; 1787 ; 1853

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Duschène Jacques (commanditaire)

Description historique

L'hôtel, dit château de Sambucy, élément majeur du patrimoine millavois, a été élevé à la demande du maître des eaux et forêts en Rouergue, Jacques Duschene. Il est alors bâti hors les murs, échappant aux ruelles étroites et encombrées de la ville. Commencé dans les années 1672, il est achevé vers 1679. C'est un hôtel entre cour et jardin, comprenant un corps de logis et deux ailes en retour. Le décor de moulures qui orne l'étage est très certainement l'oeuvre de Jean Sabathier, sculpteur sur plâtre languedocien du 17e siècle. Les peintures murales de l'étage, qui lui sont contemporaines, sont certainement du peintre Jospeh Pugeol, sont très probablement l'oeuvre du peintre Jospeh Pugeol installé à Rodez, et auteur des plafonds du corps principal de l'évêché de Rodez. La création d'un jardin à la française équipé d'un bassin agrémenté d'un jet d'eau (récemment restaurés) fait immédiatement suite à l'achèvement des travaux, donnant un caractère remarquable à l'édifice. La famille de Sambucy l'acquiert assez rapidement, par le mariage de la petite fille de Jacques Duschène avec Marc-Antoine de Sambucy, avocat au parlement de Toulouse. D'importants travaux sont alors réalisés dès 1787, et notamment l'adjonction du dôme sommital couvrant le corps de logis principal et ses décorations intérieures, d'inspiration italianisante (v. 1789). Puis le 19e siècle voit le château s'agrandir : les ailes latérales sont surélevées et une orangerie édifiée, en 1853, par l'architecte départemental Boissonnade, à qui l'on doit également la construction du Palais de Justice. Le jardin est remis au goût du jour et remodelé autour d'une grande pièce d'eau aux contours courbes. Il retrouve ses dispositions d'origine dans les années 1998.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Enduit ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier tournant à retours, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'hôtel entre cour et jardin comprend un corps de logis et deux ailes en retour. Il compte un rez-dechaussée et un étage dont le corps de logis est couvert d'un dôme en ardoises. A l'intérieur, les pièces se succèdent en enfilade. Elles étaient, ou devaient être, accessibles par un grand escalier ménagé dans l'aile sud. Cet espace accueille aujourd'hui deux salles superposées, un escalier de bois mangé dans renfoncement permettant d'accéder aujourd'hui à l'étage. A ce niveau, les cinq pièces qui se succèdent sont ornées de nombreuses peintures murales et de moulures. Les peintures murales représentent des scènes mythologiques et des scènes de chasse. Les moulures difèrent en fonction des lieux. L'ancienne cage d'escalier, dit Chambre de la Gloire, est majoritairement ornée de stucs représentant des empereurs romains en médaillons ou des allégories (Charité, Justice, Autorité, Tempérance), alors que le Salon de Diane est superpose différents registres ornés d'acanthes et autres motifs végétaux où s'ébattent des putti. Le jardin à la française est équipé d'un bassin agrémenté d'un jet d'eau relié à l'orangerie par un canal rectiligne.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture rupestre ; décor stuqué

Indexation iconographique normalisée

Figure mythologique

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1992/04/13 : inscrit MH ; 1995/03/10 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Terrasse (cad. AP 77) : inscription par arrêté du 13 avril 1992 ; hôtel avec les ailes latérales, les communs, la cour d'honneur, l'orangerie, le parc et le mur de clôture (cad. AP 77) : classement par arrêté du 10 mars 1995£parc ; orangerie ; communs ; terrasse ; cour ; salon ; cheminée ; décor intérieur ; enclos

Typologie de la zone de protection

Parc naturel régional

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Classement et inscription 23 11 1943 (arrêtés) annulés£ouvert occasionnellement

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Galès Françoise

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
(c) Ville de Millau ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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