Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineplace de la Capelle
place de la Capelle


Référence de la notice
IA12101230
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 avril 2017
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Galés Françoise
Mentions légales
© Ville de Millau ; © Inventaire général Région Occitanie
Désignation de l'édifice
Titre courant
place de la Capelle
Appellation d'usage
place de la Capelle
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
place
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Aveyron (12) ; Millau ; place de la Capelle
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Millau
Adresse de l'édifice
Capelle (place de la)
Références cadastrales
non cadastré
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1667 ; 1782
Commentaire concernant la datation
datation par travaux historiques
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Lescalopier Charles (commanditaire, ?)
Description historique
Au Moyen-Age, le lieu dit de la Capelle est occupé par le couvent de Sainte-Claire, dès 1327, après qu'il l'a été par une confrérie de Pénitents. Ces derniers y possédaient notamment "un enclos, une maison, un cimetière et des jardins". Au 14e siècle, il est également doté d'une fontaine, dite du Saint-Esprit. Depuis les 13e-14e siècles, le débouché de la rue de la Capelle est fermé par une tour-porte protégée par une barbacane et un pont-levis enjambant le fossé. Il est une des sorties les plus importantes de la ville. Ruiné pendant les guerres de religion (il est pillé en 1562), le couvent est déplacé dans le faubourg du pont vieux. Une partie de l'emplacement du couvent est alors vendue par les Clarisses à la commune, en 1667, pour la construction d'une esplanade qui porte alors de nom d'Esplanade de la Capelle. Un siècle plus tard, dans le cadre des travaux d'aménagement de la ville initiés par l'Intendant Lescalopier, le Conseil Communal décide, en 1782, de lui donner "une forme plus régulière, plus agréable et plus spacieuse". La ville achète le terrain subsistant aux Clarisses. Une plateforme est ainsi crée et stabilisée par un imposant mur de soutènement composé de trois segments de murs contre l'un desquels est adossée une fontaine (au plus près de la rue du Rajol). L'esplanade se transforme en "place de la Capelle". Un plan de 1810 montre que la fontaine est couverte d'une voûte qui permet d'agrandir la place. Et dès 1850, on voit sur les plans qu'un calvaire est édifié au-dessus de la fontaine. La fontaine et sa salle voûtée sont oubliées et disparaissent à partir de la construction du lavoir du Rajol en 1895. Puis des bâtiments sont élevés à quelques distances du mur de soutènement, laissant un espace de moins de 2 m entre eux, amorçant sa disparition et son oubli. Entre 1887 et le milieu du 20e siècle, la place de la Capelle a été appelée place de la Fraternité. Si elle avait été élevée en partie pour servir d'aire à battre les blés au 18e siècle, au 20e siècle, on voit l'espace occupé par un jardin cantonné dede grilles, planté d'arbres et d'arbustes, au centre duquel figurait un kiosque aujourd'hui disparu devant lequel s'élevait la statue de l'éducation morale d'Auguste Verdier, déplacée aujourd'hui dans le jardin André Malraux. Il fut également prévu à la fin du 19e siècle la construction d'un théâtre (comparable au théâtre de la Comédie à Montpellier), projet abandonné au profit de la construction de la Maison du Peuple en 1903. A sa place s'élevèrent des Bains douches, vers 1920, aujourd'hui occupés par un service communal (Foyer Capelle).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; pierre de taille
Commentaire descriptif de l'édifice
La place de la Capelle est située hors des limites de la ville médiévale, en dehors des fossés, au nord-est. Des travaux d'aménagement ont permis, entre 2006 et 2007, de mettre au jour le mur de soutènement élevé au 18e siècle afin de doter la ville d'une esplanade plane. Le terrain marque en effet une pente depuis l'extrémité de la rue de la Capelle jusqu'aux berges du Tarn. La place est cantonnée de trois murs de pierre de taille de grès, deux orientés à l'est reliés par un mur perpendiculaire. Affectant un fruit, ils sont aussi sommés de parapets reposant sur un bandeau. Une fontaine est adossée au mur sud-est contre lequel une voûte a pris appui dans un second temps, protégeant la fontaine. Plus tard, des bâtiments, des mégisseries, ont été ajoutés le long de ces murs, les masquant entièrement.
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique, intérêt, protection et label
Typologie de la zone de protection
parc naturel régional
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2006
Mentions légales
© Ville de Millau ; © Inventaire général Région Occitanie
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA12101230
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 avril 2017
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Galés Françoise
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© Ville de Millau ; © Inventaire général Région Occitanie
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