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Plateforme ouverte du patrimoine

Phare de Faraman aussi appelé Phare de la Camargue (Etablissement de signalisation maritime n°1328/000)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Phare

Titre courant

Phare de Faraman aussi appelé Phare de la Camargue (Etablissement de signalisation maritime n°1328/000)

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Arles

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Subdivision de Marseille

Lieu-dit

Camargue (côte sud de la)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Jardin ; passerelle ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1889

Auteur de l'édifice

Description historique

1er phare : 01 novembre 1830 : allumage sur une tour provisoire en bois de 15 m de hauteur 2ème phare : 01 novembre 1840 : allumage sur une tour cylindrique de 36, 50 m de hauteur, sur une pointe sableuse où la mer gagne. En 1835, l'emplacement choisi pour le phare se situait à 675 m du rivage. En 1841, la mer avait réduit cette distance à 420 m. De 1841 à 1854, l'érosion et le recul se stabilisent. En 1860, le phare n'est plus qu'à 250 m des laisses de plus hautes mers, en avril 1864 à peine à 190 m ! Un projet de reconstruction du phare est étudié dès cette époque et en janvier 1873 : le sémaphore construit quelques mètres en avant est abandonné car il baigne dans l'eau. 01 février 1868 : adjonction d'un petit feu, feu fixe blanc à 10 m de hauteur sur la plate-forme de la tour pour éviter de le confondre avec le feu de l'Espiguette. Mais les erreurs de reconnaissance restent nombreuses et le feu de Faraman est souvent confondu avec celui du Grand-Rouveau : "ce fait paraît singulier a priori puisque la distance entre ces deux feux fixes est de près de 60 milles mais on a fait remarquer que la différence est en longitude et que dans la Méditerranée on ne navigue généralement qu'à l'estime. Pour des navires qui partent de la côte d'Algérie, atterrissent en France 36 heures après, une déviation de cinq degrés dans la route, déviation provenant soit des courants, soit d'une erreur dans le compas, suffit pour produire une telle différence", rapport août 1875, Service Hydrographique, et demande de modification du caractère du feu. 3ème phare : 03 avril 1892 : allumage sur une tour cylindrique en maçonnerie de 38, 70 m de hauteur à 1200 m en arrière de l'ancien phare détruit par l'avancée de la mer. La nouvelle tour est construite avec les pierres du premier phare dont il ne reste rien. Adjudication en date du 13 mai 1889. - 1934 : peint par bandes noires et blanches Gravement endommagé en 1944, le phare est remis en état entre 1947 et 1950 - 13 octobre 1972 : mise en service d'un aérogénérateur et automatisé. Aujourd'hui le phare est alimenté par le réseau électrique national. Un gardien de phare auxiliaire habite toujours dans le bâtiment.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement

Commentaire descriptif de l'édifice

- Description architecturale : 1er phare : Taille générale : 15 m. Description : tour en bois. 2e phare : Hauteur au dessus de la mer : 38 m. Taille générale : 36, 50 m. Description : tour cylindrique et soubassement. 3e phare : Hauteur au dessus de la mer : 46, 50 m. Taille générale : 43, 30 m. Hauteur de la focale : 38, 70 m. Description : tour cylindrique en maçonnerie de béton. -Description technique : 1ère optique : 01 novembre 1830 : feu fixe blanc. Autres optiques : 01 novembre 1840 : feu fixe blanc de premier ordre. 03 avril. 1892 : feu à 2 éclats blancs toutes les 10 secondes, focale 0, 50 m. . 1924 : feu à 2 éclats blancs toutes les 10 secondes, focale 0, 70 m. 4 panneaux au 1/4. Cuve à mercure : 1924. Combustibles. Huile végétale : 1830. Huile minérale : vers 1875. Vapeur pétrole : 1892. Electrification : 1972. Automatisation : 1999. - Etat actuel : Tour tronconique hauteur 46, 50 m évasée à la partie inférieure en maçonnerie lisse et encorbellement à la partie supérieure. Logements annexes, jardin, terrain 11790 m2. Grande lanterne Ø4 m BBT à décoration lions et volutes. Coupole cuivre à joints au plomb. Boule et piédouche. Girouette. Montants verticaux de 3 niveaux de vitrage circulaire. Passerelle extérieure d'entretien. Intérieur avec boiseries moulurées. Optique en verre taillé de 0, 70 m de focale à 2 éclats groupés à 4 panneaux au 1/4. Renvois aériens. Cuve à mercure BBT "pissotière " à accès intérieur. Groupe à vapeur de pétrole non utilisé BBT. Lampe halo 650W. Feu tournant à 2 éclats groupés blancs 10 sec. Portée 27, 5 milles.

Technique du décor des immeubles par nature

Menuiserie

État de conservation (normalisé)

Bon état

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

VISMER-PHARES-PACA ; VISMER-PHARES-FORME-ROND ; VISMER-PHARES-LOCA-TERRE ; VISMER-PHARES-PROT-REMA

Vue générale.
Vue générale.
© Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
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